Nassau Premier Maître
Inscrit le: 19 Sep 2009 Messages: 1206 Localisation: NANCY ( 54 )
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Posté le: Sam Déc 04, 2010 1:18 pm Sujet du message: Les commandos de marine aujourd'hui ( FR ) |
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Source : wikipedia et divers
Les fusiliers marins et commandos sont regroupés sous le sigle "FORFUSCO"
Ils sont regroupés au sein d'une force basée à Lorient et comptent 1 700 personnes. Cette force participe à des opérations terrestres à partir de la mer, d'intervention en mer dans le cadre des missions de sauvegarde, des opérations de forces spéciales, la protection des sites sensibles.
Elle comprend deux composantes :
* les commandos marine qui comprennent six commandos spécialisés : Jaubert (assaut), Trepel (assaut), de Penfentenyo (reconnaissance), de Montfort (appui et destruction à distance), Hubert (nageurs de combat) et Kieffer (technologies de pointe). Ils sont souvent déployés sous l'autorité du Commandement des opérations spéciales (COS)
* les formations en charge de la protection-défense : deux groupements (Brest et Toulon) et sept compagnies.
Le commando KIEFFER aujourd'hui.....
Le commando Kieffer est le sixième et dernier Commando Marine créé au sein de la Marine nationale française, en 2008.
Il porte le nom du commandant Kieffer, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, forma et dirigea les 177 commandos marine de la France libre lors du débarquement alliés en Normandie le 6 Juin 1944.
La création de ce nouveau commando Kieffer a été annoncée le 8 mai 2008 par le président de la République française Nicolas Sarkozy lors des cérémonies commémorant la victoire du 8 mai 1945, exceptionnellement décentralisées sur la plage de Ouistreham, précisément là où les commandos Kieffer de la France libre avaient débarqué le 6 juin 1944.
À cette occasion, le président de la République a remis symboliquement le fanion du nouveau commando au contre-amiral Marin Gillier.
À sa formation en 2008, le commando Kieffer comporte 45 hommes, dont des maîtres-chiens pour la recherche d’explosifs improvisés, des spécialistes des drones, de la guerre électronique, du déminage ou du combat en environnement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique).
Il est basé à Lorient.
SĂ©lection impitoyable
Jusqu'à présent, les commandos puisaient ces ressources pointues au coup par coup dans d'autres unités spécialisées des armées.
Au sein du commando Kieffer, elles seront conjuguées à l'entraînement poussé des forces spéciales. Les neuf semaines du « stage commando » forment en effet un processus de sélection impitoyable, marqué par un enchaînement de marches de 30 km ( sac de 11 kg sur le dos et arme en bandoulière ) , de raids nocturnes, de privation de sommeil, de plongées dans l ' eau glacée...
Nicolas Sarkozy a remis symboliquement le fanion de ce nouveau commando au contre-amiral Marin Gillier, commandant des fusiliers marins et des commandos. Ce dernier avait dirigé sur le terrain, au large des côtes somaliennes, les opérations militaires ayant permis la libération des 30 otages du Ponant, le 11 avril.
Les autres....
Commando Jaubert
Le Commando Jaubert est une unité des commandos de marine, héritière des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne.Il porte le nom du capitaine de frégate François Jaubert, blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen (Cochinchine). Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos). L'unité comprend en son sein une partie des membres de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement Groupe de Combat en Milieu Clos - GCMC), l'autre étant intégrée au sein du Commando Trepel.
Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations. On citera parmi les plus connues ces dernières années :
* Oryx en Somalie (1993) ;
* Opération Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge ;
* Opération Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique ;
* Opération Germon dans le golfe de Gascogne ;
* Opération Azalée aux Comores (1995) ;
* Opération Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le Commando Hubert (1997).
Le commando Jaubert fait également partie des forces spéciales intervenues lors de la libération du voilier le Ponant en 2008 (Opération Thalatine).
Commando Trepel
Le Commando Trepel héritier des unités commandos de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, porte le nom du capitaine Trépel qui fut, avec Philippe Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparut lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).
L'unité comprend en son sein une partie des membres de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement Groupe de Combat en Milieu Clos - GCMC), l'autre étant intégrée au sein du Commando Jaubert.
Le commando Trepel a participé entre autres aux opérations suivantes :
* Opération Turquoise au Rwanda (1994) ;
* Opération Badge en Afghanistan (1996) ;
* Opération Maracuja aux Caraïbes (1997) ;
* extraction de ressortissants Ă Dolissi au Congo-Brazzaville.
Commando de Penfentenyo
Le Commando de Penfentenyo est l'un des six commando marine de la Marine nationale française.
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale au Royaume-Uni, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau de Penfentenyo de Kervéréguen blessé mortellement le 12 février 1946, sur le Donaï en Indochine française.
Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient.
Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d'installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d'une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil, appuis divers).
Le commando de Penfentenyo a entre autres effectué ces dernières années :
* des opérations en Bosnie-Herzégovine (1992),
* une mission Malebo dans l'ex-ZaĂŻre (1996),
* une mission Neptune en mer du Nord ,
* plusieurs missions dans les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) dont une avec le commando de Montfort en 1997, une autre à bord du Nîvose en janvier-février 2003.
Crée en 1947, le commando de Penfentenyo est successivement embarqué sur le Richelieu, le Georges Leygues et le Montcalm.
Il reste en Métropole à la base aéronavale de Saint Raphaël pendant la durée des événements d'Indochine durant lesquels il a fonction de commando d'instruction. Il fait partie de l'Escadre de Méditerranée, se trouvant ainsi sous les ordres de l'Amiral d'Escadre.
En 1952, il mène avec le commando Trépel des opérations de maintien de l'ordre en Tunisie (Bizerte, Sfax).
En 1955, des missions semblables lui sont attribuées au Maroc au sein du nouveau Corps Amphibie de la Marine. Il rallie ensuite l'Algérie dans la région de Collo puis Herbillon.
En 1956, le commando de Penfentenyo débarque à Port-Saïd dans le cadre des opérations du canal de Suez.
En 1957, de retour en Algérie, il intervient à Némours, Sefra, Aflou, Frenda, Geryville, Thiersville, Sassel et Oran.
Le commando est breveté parachutiste en juin 1960, date à laquelle tous les commandos marine sont devenus parachutistes. De retour en France en 1962, à Saint Mandrier, il s'installe à Lorient en 1969 avec les autres commandos.
Depuis 1975, «Penfen» assure une permanence régulière en République de Djibouti.
* En Afrique, le commando est déployé pour l'opération Tacaud (Tchad, 1978), mais aussi pour protéger les ressortissants français au Zaïre (1996, 1998) et en Guinée-Bissau (1998).
* Au Moyen-Orient, il participe au désengagement des forces françaises de Beyrouth en 1984 ainsi qu'à plusieurs missions de contrôle d'embargo dans le Golfe Persique (1987).
* En Europe c'est d'abord en Ex-Yougoslavie, il intervient dans la protection de l'aéroport de Sarajevo (1992). Il opère en Bosnie-Herzégovine (1996, 1998, 2000) comme force d'interposition et de contact avec les populations locales. En 2001, il participe en Macédoine aux opérations de collecte d'armes de l'UCK et sert au sein des forces de stabilisation.
En 2001, une réorganisation des Commandos Marine attribue une spécialité à chaque unité. «Pefen» est choisi pour la reconnaissance et le renseignement tactique.
Il accueille donc les escouades «RECO» des autres commandos. Aujourd'hui il met en oeuvre trois groupes RECO et un groupe spécialisé en renseignement opérationnel (ROPS) soutenu par une escouade de commandement et de transmission (ECT). Son effectif total approche la centaine d'hommes.
Commando de Montfort
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, le commando de Montfort porte le nom de l'enseigne de vaisseau Louis de Montfort, chef de section commando, mortellement blessé le 27 novembre 1946 lors des combats de Haïphong.
Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécialisé dans l'appui et destruction à distance.
Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars,…) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appuis feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des 5 autres Commandos de marine.
Le commando de Montfort a entre autres effectué ces dernières années, l'évacuation de ressortissants occidentaux lors des troubles au Yémen (1994),
l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando Hubert (1997),
l'opération Espadon de récupération de ressortissants en Sierra Leone (1997),
une mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo (1997),
la mission SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert (1997),
et plus récemment, les hommes des commandos Hubert et de Montfort se sont illustrés au sein de l'Extraction Force en Macédoine avec leur camarades de la 1re compagnie de combat du 17e RGP.
Un drame a endeuillé le commando, le 2 novembre 2001.
Son commandant, le lieutenant de vaisseau Henri Thiers, a disparu en mer. Une stèle a été dressée par les hommes du commando de Montfort sur l'îlot de la passe du Goubet au fond du golfe de Tadjourah, là où Henri Thiers a plongé pour la dernière fois.
Commando Hubert
Le commando Hubert est un commando-marine créé en décembre 1947. Il porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué au combat le 6 juin 1944 à Riva Bella.
A partir de 1953, il devient une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (Commando d'Action Sous-Marine) Hubert.
Il est toujours la seule unité de nageurs de combat de la Marine nationale française.
L'unité est installée sur la presqu'île de Saint-Mandrier, dans le département du Var.
Fort de 100 hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un capitaine de corvette.
Il est articulé en 2 compagnies :
* une compagnie opérationnelle
* une compagnie de soutien (base arrière).
En septembre 2008, le commando a participé à une opération en mer pour libérer deux otages français retenus sur leur voilier par des pirates somaliens.
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Toutes ces unités font partie du Commandement des Opérations Spéciales
Le commandement des opérations spéciales (COS), placé sous les ordres du Chef d'état-major des armées (CEMA), rassemble l'ensemble des forces spéciales des différentes armées françaises sous une même autorité opérationnelle, permanente et interarmées.
La nécessité d'une telle fédération est apparue après la participation française à la première guerre du Golfe et l'observation des exemples américain (USSOCOM) et britannique (UKSF).
Le COS a été créé par l'arrêté du 24 juin 1992, qui précise au sujet de ses missions :
Il s'agit de « planifier, coordonner et conduire les actions menées par les unités spécialement organisées, entraînées et équipées pour atteindre des objectifs militaires ou paramilitaires définis par le chef d'état-major des armées. »
Auparavant localisé sur la Base aérienne 921 de Taverny, dans le Val-d'Oise, le siège du COS est situé depuis 2006 sur la Base aérienne 107 de Villacoublay dans les Yvelines.
Le COS est commandé depuis le mois de septembre 2009 par le général Frédéric Beth.
En 1993, l'amiral Jacques Lanxade l'a autorisé à « développer des capacités de guerre psychologique ».
Toutefois, et contrairement à l'USSOCOM, le COS ne comprend pas d'unités de guerre psychologique et d'actions civilo-militaires en son sein.
Son effectif théorique actuel serait de 3 374 hommes, auxquels s'ajouteraient 300 réservistes. Dans les faits, il existerait néanmoins un déficit en ressources humaines voisin de 600 personnels.
Le COS est un état-major interarmées placé sous l'autorité directe du Chef d'état-major des armées (CEMA).
Pour les besoins des missions qui lui sont assignées, le COS peut utiliser n'importe quelle unité des Forces armées françaises (à l'exclusion des unités de la Division Action de la DGSE).
Trois catégories d'unités sont toutefois à distinguer :
* Les unités habituellement employées par le COS (unités dites du "1er cercle") :
o la Brigade des forces spéciales terre (BFST) de l' Armée de terre, qui regroupe :
+ le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa), spécialisé dans les actions commandos type RAPAS-SAS (Recherche Aéroportée et Actions Spécialisées)
+ le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP), spécialisé dans le renseignement en milieu hostile
+ le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) , une unité d'hélicoptères basée à Pau
o les Commandos marine de la Marine nationale :
+ le Commando Hubert (action sous-marine)
+ le Commando Jaubert (assaut)
+ le Commando Trepel (assaut)
+ le Commando de Penfentenyo (reconnaissance)
+ le Commando de Montfort (appui et destruction Ă distance)
+ le Commando Kieffer (technologies de pointe)
+ l'Escouade de contre-terrorisme et de libération d'otages (ECTLO), ancien groupe de combat en milieu clos (GCMC)
o les unités de l' Armée de l'air :
+ le Commando parachutiste de l'Air n°10 (CPA 10)
+ l' Escadron 3/61 Poitou
+ l' Escadrille spéciale hélicoptères (ESH), sur EC-725, appartenant à l'Escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées
* Les unités pouvant être employées par le COS (unités dites du "2e cercle") :
o Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN)
o les unités de la Brigade de renseignement (BR) de l'Armée de terre, notamment les Équipes légères de guerre électronique (ELGE) du 54e régiment de transmissions (54e RT)
o les unités de la 11e Brigade parachutiste, notamment le Groupement des commandos parachutistes (GCP) et le 17e Régiment de génie parachutiste (17e RGP)
o les détachements de reconnaissance et d'appui organiques à certaines unités classiques, comme :
+ Le Groupement de Commandos de Montagne (GCM) de la 27e Brigade d'infanterie de montagne
+ Le Groupe commando amphibie (GCA) du 21e RĂ©giment d'infanterie de marine (21e RIMa)
+ les Équipes d'observation dans la profondeur (EOP) des régiments d'artillerie
+ les Détachements d'intervention nautique (DIN) des unités du génie
* Toutes autres unités de l'Armée française (unités dites du "3e cercle")
À noter qu'officiellement ni l'État-major des armées ni le Ministère de la défense ne reconnaissent les appellations de "1er, 2e et 3e cercles". Il s'agit avant tout d'une nomenclature pratique établie par les militaires de ces unités afin de préciser la place de chacun dans l'organigramme du COS.
Depuis sa création en 1992, le COS a participé notamment aux opérations extérieures suivantes :
* Comores, 1992
* Opération Oryx en Somalie, 1992-93
* Opération Balbuzard en mer Adriatique, 1993
* Opération Amaryllis et Opération Turquoise au Rwanda, 1992-94
* Bosnie-Herzégovine, depuis 1994
* HaĂŻti, 1994
* Opération Azalée aux Comores, 1995
* Opération Balbuzard noir en mer Adriatique, 1995
* Opération Almandin 1 et 2 en République centrafricaine, 1995-96
* Opération Pélican 1 et 2 au Congo-Brazzaville, 1997
* Opération Alba en Albanie, 1997
* Opération Iroko en Guinée-Bissau, 1998
* Opération Licorne en Côte d'Ivoire depuis 1999
* Kosovo, 1999
* République démocratique du Congo, 2003
* Afghanistan depuis 2001
* République centrafricaine en 2007 avec un saut de 58 chuteurs opérationnels sur la ville de Birao le 6 mars[2]
* Opération Thalathine (sauvetage des marins du Ponant) en avril 2008[3].
* Mali, pour l'enlèvement des salariés d'Areva et de Vinci au Niger, le 16 septembre 2010. _________________ - On ne baisse pas la tête de la même façon selon que l'on se fait tirer dessus par balles réelles ou par balles à blanc.
- "L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien" ( Patton )
Derničre édition par Nassau le Ven Aoű 12, 2011 4:16 pm; édité 2 fois |
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