Author Topic: Une chanson de nos périples !  (Read 402 times)

Renault

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Une chanson de nos périples !
« on: June 06, 2012, 08:37:11 pm »
Fort de notre gloire, voila de quoi ravir ceux qui ont la France dans leur coeur.

À bord de La Confiance, trois-mâts de cent cinquante-neuf hommes d'équipage, dont une vingtaine de Cafres, et seize canons, Surcouf fit cours au Bengale.

À l'aube du 7 octobre 1800, ils aperçoivent un navire anglais, le Kent, à l'horizon. Ce vaisseau appartenait à la compagnie des Indes d'Angleterre. Un bâtiment de douze cents tonneaux , avec quatre cents hommes à son bord, dont cent de troupes passagères, armé de 28 pièces de canon de dix-huit et 12 de neuf sur les gaillards, sera pris après un combat archarné.

Surcouf chargera son second, le capitaine Drieux, avec la prise, chargée principalement d'armes et de munitions et ils rentreront à l'Ile de France, ou La Confiance fut désarmée, chargée de marchandises pour rentrer à Bordeaux. Surcouf y arrivera à son bord le 27 avril 1801.


Paroles:

Au trente-et-un du mois d'août (bis)

Nous vîm's venir sous l' vent à nous (bis)

Une frégate d'Angleterre
Qui fendait la mer-z-et les flots:
C'était pour attaquer Bordeaux


Buvons un coup, buvons en deux,
A la santé des amoureux

A la santé du Roi de France,
Et merd' pour le Roi d'Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre!

Le Capitain' du bâtiment (bis)
Fit appeler son lieutenant, (bis)
" Lieutenant, te sens-tu capable:
Dis-moi te sens-tu, assez fort
Pour prendre l'Anglais à son bord?

Le Lieutenant, fier-z-et hardi (bis)
Lui répondit: " Capitain'-z-oui! (bis)
Fait's branle-bas à l'équipage
Je vas hisser le pavillon
Qui rest'ra haut nous le jurons! "

Le maître donne un coup d' sifflet (bis)
Cargue les voiles au perroquet (bis)
File l'écoute et vent arrière
Laisse porter jusqu'à son bord
On verra bien qui s'ra le plus fort!

Vir' lof pour lof au même instant (bis)
Nous l'attaquâm's par son avant (bis)
A coups de haches d'abordage,
De sabres, piqu's et mousquetons,
Nous l'eûm's vit' mis à la raison
Que dira-t-on dudit bateau (bis)

En Angleterr'-z-et à Bordeaux (bis)
Qu'a laissé prendr' son équipage
Par un corsair' de six canons,
Lui qu'en avait trente et si bons
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