« Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. » | Sir Winston Churchill
Les hommes sont assis dans une grande salle. Le premier maître Horny garde l'ordre dans la salle. Le Capitaine arrive par une porte en tenue de combat, béret bien placé. Il tient dans sa main un croissant, continue de le manger en s'avançant vers l'estrade. Les hommes se mettent au garde à vous. Il pose le morceau, regarde ses hommes et commence à parler.Messieurs repos,J'ai reçu l'ordre de mettre mon unité en état d'alerte. Nous allons être déployée dans une île de méditerranée avec des forces alliées afin d’enrayer la machine du CSAT. Ces derniers, ont besoin de cette île, en tant que point névralgique de leurs opérations. Centre de commande, de logistique, de communication. C'est à nous que revient la tâche d'opérer les opérations sensibles, afin de frapper, là où ça fait mal. Nom de code : Jubilé.S'arrête un instant, et observe le quartier maître crapoter son havane en haussant un sourcil. Fais semblant de pas voir et continue.Soldats, faites vos affaires, embarquement dans cinq heures dans une frégate de classe Forbin. Direction, la méditerranée. Quartier-maîtres, au boulot. Prévost, finalise au plus vite le Système Interactif de Transmission et d'Equipement.
Le matelot breveté Faure rompt les rangs suite au message du Capitaine Renault. Il va activement dans les baraquements de la brigade. Par la suite, celui-ci prépare son paquetage ainsi que son famas près de la sortie de son dortoir. Avant de partir, Faure embrasse la photo de sa femme et ses enfants, partant ensuite au pas de course se mettre en rang, prêt à partir.Il se retourne et crie : «Aller les gars! C'est à nous!»
Après l'annonce du Capitaine Renault, Prévost reste un moment dans la salle, réfléchissant à la situation où lui et les autres membres de la troupe allaient bientôt être plongés. Il se hâte ensuite vers ses quartiers, ne prêtant plus attention à l'agitation du pré-déploiement aux alentours il prépare alors son équipement et rédige la liste du matériel médical nécessaire au déploiement qu'il dépose ensuite à l'infirmerie.« C'est raté pour la partie de poker... » songea-t-il en rejoignant son rang.
Le quartier maître Madrias profita des tergiversations des hommes de troupes a l'annonce de la nouvelle pour sortir y pensé au calme.Fumant son Havane, il se questionna sur la moralité de cette mission. «Aider les chiens d'impérialistes ... Bordel... » Il jeta son cigare et repartit vers les baraquements.
Pérone, ne songeant en rien qui se présente à eux, obéit aux ordres et se dirige vers les baraquements et prépare son paquetage...Alors qu'il graissait son arme, quelqu'un toqua à son dortoir et son lui tendit une lettre tamponnée "prioritaire" venant de ses proches, il y est inscrit qu'ils pensent à lui et que la seule chose qu'ils attendent: c'est son retour.C'est donc perplexe et en repensant aux propos du Capitaine, ainsi qu'à ce qui les attends dans ces îles de méditerranée qu'il clos sa malle et embarque dans la frégate de classe Forbin.