Author Topic: Armographie de la Bataille de Normandie  (Read 6166 times)

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« on: April 26, 2009, 10:10:30 am »
Source : http://www.dday-overlord.com/materiel_bataille_normandie.htm





Armes de poing





Pistolets :



-Colt 1911A1 =  

















Historique du pistolet Colt 1911A1



Le pistolet Colt a été imaginé et dessiné par l'ingénieur américain John Moses Browning. Il répond à une demande accrue des forces US engagées dans la jungle, et qui souhaite disposer d'un pistolet maniable, compact et solide.



Le choix de la munition tirée par ce pistolet a été sujet de nombreux débats, et la décision s'est finalement prise pour un calibre .45 (11,43 mm) plutôt qu'un calibre .38 (9.65 mm), car les soldats américains ont préféré être dotés d'une arme de poing disposant d'un plus fort calibre.



Le Colt 1911 est entré en service dans l'armée américaine le 29 mars 1911, puis il a été également adopté deux ans plus tard par l'US Navy et l'US Marine Corps.



Pendant la Première Guerre mondiale, se pistolet a révélé quelques défauts qui ont été réparés en 1926. Ainsi, le 1911A1 voit le jour : il est plus compact, la gachette est également plus courte, le dispositif de visée est simplifié... Le nouveau modèle a été produit à une si grande quantité qu'en 1945, le Gouvernement américain stoppe sa fabrication et décide de puiser dans les réserves, largement suffisantes.



Largement utilisé pendant les guerres de Corée et du Vietnam, le Colt 1911A1 a été notamment utilisé par les forces Françaises et Norvégiennes. Il est aujourd'hui toujours en dotation dans certains corps de l'armée américaine et dans certaines organisations telles que le FBI ou la police SWAT





Fiche technique du pistolet Colt 1911A1



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Colt 1911A1





Mode de tir : Semi-automatique

Calibre : 11,43 mm

Chargeur : 7 balles

Portée : 50 m

Cadence de tir : 20 coups/min





Masse : 1,06 kg

Longueur : 218 mm







-Enfield N°2 Mark I =















Historique du pistolet Enfield Mk 1



Le design du pistolet Enfield Mk I est inspiré du pistolet Webley Mark VI, déjà en dotation dans l'armée britannique, mais que les Anglais souhaitaient remplacer.



Le pistolet Enfield Mk I a été produit entre 1926 et 1927 par la Royal Small Arms Factory localisée à Enfield en Grande-Bretagne.



Le Enfield Mk I, doté d'un barillet six coups, est entré en service dans l'armée britannique en 1932.



Un nouveau modèle a également été produit à partir de 1942, dénommé Enfield Mk I**. La principale modification réside dans le fait que l'arme est plus simple d'utilisation et de maintenance.



Fiche technique du pistolet Enfield Mk 1



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Enfield Mk 1**





Mode de tir : Double action

Calibre : 9,65 mm

Chargeur : 6 balles





Masse : 0,765 kg

Longueur : 258 mm



-Luger P-08 "Parabellum" =

 









Historique du pistolet Luger P-08



Le pistolet Luger P-08 est très certainement l'une des armes de poing les plus connues et les plus recherchées de toute la Seconde Guerre mondiale.

Son nom, Parabellum, vient de la célèbre devise latine "Si vis pacem, para bellum" : "Si tu veux la paix, prépare toi à la guerre".



Dessiné par l'ingénieur allemand Georg Luger, déjà inspiré par les plans réalisés par Hugo Borchard, le pistolet P-08 a commencé à être produit à partir de l'année 1898.



D'abord utilisée pendant la Première Guerre mondiale, cette arme de poing s'est révélée être très efficace et peu coûteuse, et a ainsi été produite à nouveau pour la Seconde Guerre mondiale. De très nombreux pays ont fabriqué des pistolets s'inspirant du P-08, notamment la Suisse, après avoir acheté la licence de fabrication.



Son design particulier a rendu célèbre le Luger P-08, et chaque soldat Allié voulait avoir au moins un exemplaire de cette arme, qui est d'ailleurs devenu monnaie de troc pendant la Seconde Guerre mondiale au sein des compagnies américaines







Fiche technique du pistolet Luger P-08



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : P-08





Mode de tir : Semi-automatique

Calibre : 8,97 mm

Chargeur : 8 balles

Portée : 50 m

Cadence de tir : 20 coups/min





Masse : 0,855 kg

Longueur : 220 mm







-Mauser C96 Mod. 711-712 =















Historique du du pistolet Mauser C96



Le pistolet C96 a commencé à être produit en 1896 et est entré en dotation dans l'Armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. Utilisé sur de nombreux champs de bataille et développé sous licence par plusieurs pays comme la Chine ou l'Union Soviétique, le Mauser C96 fait progressivement ses preuvres.



Winston Churchill, qui est au début du 20ème siècle militaire dans les corps expéditionnaire de l'Armée Britannique, est armé d'un pistolet C96 pendant ses campagnes et il dira : "cette arme à sauvé ma vie à plusieurs reprises".



En 1932, les ingénieurs allemands décident de créer des nouveaux modèles du pistolet C96, dénommés modèles 711 et 712. L'arme est ainsi dotée d'un sélecteur de tir pour les modes semi-automatiques et automatiques (en rafale), situé sur la partie gauche du pistolet.



Le mode automatique dispose d'une cadence de tir très élevée (1000 coups par minute), mais à cause de son poids élevé (1,3 kilos) et d'un rechargement difficile à effectuer, les Mauser C96 mod. 711 et 712 ne seront que peu distribués dans l'Armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et la Bataille de Normandie.







Fiche technique du pistolet Mauser C96



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : C96 mod. 711-712 (1932)





Mode de tir : Semi-automatique et automatique (en mode rafale)

Calibre : 7,63 mm

Chargeur : 10/20 balles

Portée maximale : 200 m

Cadence de tir : 1000 coups/min (mode automatique)





Masse : 1,3 kg

Longueur : 298 mm

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #1 on: April 26, 2009, 10:35:42 am »
Fusils / Carabines :



-US M1 Carbine =











 

 

 

Historique du fusil US M1 Carbine



Pour faire face à la stratégie allemande de la "Guerre Eclair" ("Blitzkrieg"), les forces armées américaines décident de doter leurs troupes d'un fusil léger fonctionnant en mode semi-automatique.



Plusieurs ingénieurs ont travaillé sur cette arme, et notamment David M. "Carbine" Williams. L'entreprise Winchester s'est charger de fabriquer le M1 Carbine.



Son principal atout se trouve dans son poids (2,36 kilogrammes), permettant à des officiers ou des opérateurs radio de disposer d'une arme légère et maniable. Mais sa petite taille réduit fortement la valeur léthale des balles.



Le mode semi-automatique est également un des points forts du M1 Carbine, qui a été utilisé pendant la Guerre de Corée et une partie de celle du Vietnam.



Une version M1A1 Carbine Para a été également conçue pour désencombrer les troupes aéroportées, et est ainsi munie d'une crosse repliable.

 





Fiche technique du fusil US M1 Carbine



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M1 Carbine

Production totale : 6 200 000 unités (entre 1941 et 1945)





Mode de tir : Semi-automatique

Calibre : 7,62 mm

Chargeur : 15/30 balles

Portée pratique : 300 m

Portée maximale : 2010 m

Cadence de tir : 30 coups/min





Masse : 2,36 kg

Longueur : 904 mm











-US M1A1 Carabine Para =





 

 



 

Historique du fusil M1A1 Carabine Para



Pour faire face à la stratégie allemande de la "Guerre Eclair" ("Blitzkrieg"), les forces armées américaines décident de doter leurs troupes d'un fusil léger fonctionnant en mode semi-automatique.



Plusieurs ingénieurs ont travaillé sur cette arme, et notamment David M. "Carbine" Williams. L'entreprise Winchester s'est charger de fabriquer le M1 Carbine.



Son principal atout se trouve dans son poids (2,50 kilogrammes), permettant à des officiers ou des opérateurs radio de disposer d'une arme légère et maniable. Mais sa petite taille réduit fortement la valeur léthale des balles.



Le mode semi-automatique est également un des points forts du M1 Carbine, qui a été utilisé pendant la Guerre de Corée et une partie de celle du Vietnam.



La version M1A1 Carbine Para, développée sur les plans de la M1 Carbine, a été conçue pour désencombrer les troupes aéroportées, et est ainsi munie d'une crosse repliable.

 



Fiche technique du fusil M1A1 Para



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M1A1 Carbine





Mode de tir : Semi-automatique

Calibre : 7,62 mm

Chargeur : 15/30 balles

Portée pratique : 300 m

Portée maximale : 2010 m

Cadence de tir : 30 coups/min





Masse : 2,50 kg

Longeur avec crosse : 905 mm

Longeur avec crosse repliée : 648 mm







-M1 Garand =











 

 

Historique du fusil M1 Garand



C'est en 1937 qu'a commencé, aux Etats-Unis, la production du fusil M1 semi-automatique, la plus importante de l'histoire de la firme Springfield. Cet arme est plus connue sous le nom de "Garand", du nom de son inventeur, l'ingénieur John Garand.



Le M1 s'est très vite imposé comme l'arme "standard" de toute l'armée américaine, qui fournissait une précision intéressante, sachant que les soldats devraient être envoyés au combat sans pouvoir parfois bénéficier d'un entraînement long et intensif. Il dispose d'une forte cadence de tir.



Ses points forts sont également la facilité de le démonter, de l'assembler, de le nettoyer et de le graisser.



Le fusil doit faire pourtant face à un gros point faible : l'insertion de clip de 8 balles dans le receveur est parfois difficile. Ce clip métallique était automatiquement éjecté après le tir de la dernière cartouche.



Mais face à des fusils avec mode de tir manuel datant du siècle précédant, comme le K98 Mauser allemand, la forte puissance de feu de cet arme a influencé le choix des dirigeants américains de doter leurs forces militaires du fusil M1 pendant la Seconde Guerre mondiale, mais également pendant la guerre de Corée et la guerre du Vietnam.

 



Fiche technique du fusil M1 Garand



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : "M1" jusqu'en 1957, "M14" depuis cette date

Production totale : 4,5 millions d'unités





Mode de tir : semi-automatique

Calibre : 7,62 mm

Chargeur : 8 balles

Portée utile : 1000 m

Portée maximale : 4400 m

Cadence de tir : 30 coups/min





Masse : 4,9 kg

Longueur : 1092 mm







 

-Springfield M1903 A3-A4 =







 



 

 

Historique du fusil Springfield M1903A3-A4



Le premier prototype du Springfield M1903A1 est créé en 1900 et 80 000 unités sont produites à partir de 1903. Largement utilisé pendant la Première Guerre mondiale, le fusil est à nouveau étudié par les ingénieurs américains qui produisent un nouveau modèle, le M193A3, fort des enseignements tirés du premier conflit mondial.



Ce n'est que dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale que les soldats des forces armées américaines utilisent le Springfield qui est par la suite peu à peu mis de côté au profit du M1 Garand. Mais un nouveau modèle du Springfield (le M1903A4) muni d'une lunette de précision, est tout de même utilisé par les tireurs d'élite américains qui apprécient sa grande précision.



Une version lance-grenade est également utilisée entre 1941 et 1945, avec un dispositif de lance-grenade conçu initialement pour le fusil M1 Garand.

 



Fiche technique du fusil Springfield M1903A3-A4



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M1903A3 - M1903A4



Mode de tir : Manuel par culasse

Calibre : 7,62 mm

Chargeur : 5 balles

Portée pratique : 600 m

Portée utile : 1000 m

Portée maximale : 3200 m

Cadence de tir : 15 coups/min





Masse : 3,98 kg

Longueur : 1097 mm







-Lee Enfield Mark 1 n°4 =









 

 

Historique du fusil Lee Enfield Mark 1 n°4



Le Lee Enfield Mark 1 n°4 a été introduit dans l'Armée Britannique comme arme standard en 1941. Créé en 1895 par l'ingénieur J. P. Lee, le fusil de type Mark 1 a été fabriqué par la Royal Small Arms Factory.



Le Mark 1 numéro 4 est l'un des descendants du fusil Lee Enfield Mark numéro 1, introduit en 1906 et qui était l'arme de base de l'Armée Britannique lors des combats de la Première Guerre mondiale.



Le Mark 1 n°4, disposant d'un mode de tir manuel par culasse mobile de Lee, possède un petit cerclage entourant l'arme, permettant un marquage régimentaire.



Cette arme a également été utilisée comme fusil de tir de précision par les snipers du Commonwealth, qui non seulement rajoutaient une lunette de tir, mais également une pièce de bois lisse sur la crosse afin de permettre au tireur de disposer d'une position de tir optimale.



Le Lee Enfield Mark 1 n°4 est un fusil maniable qui dispose d'une assez importante cadence de tir, supérieur à la plupart des armes à mode de tir manuel. Le receveur peut compter un ou deux clips de 5 balles, selon le choix du tireur, soit une capacité totale de 10 cartouches.



Cette arme a été utilisée par les forces du Commonwealth jusqu'en 1957, date à laquelle le Lee Enfield Mark 1 n°4 a été remplacé.

 



Fiche technique du fusil Lee Enfield Mark 1 n°4



Pays créateur/utilisateur : pays du Commonwealth

Dénomination : SMLE Mk 1 (Short Magazine Lee Enfield)





Mode de tir : manuel par culasse mobile Lee

Calibre : 7,7 mm

Chargeur : 2 clips de 5 balles

Portée utile : 850 m

Portée maximale : 4400 m

Cadence de tir : 15 coups/min





Masse : 4,11 kg

Longueur : 1129 mm





-Gewehr K43 =









 

 

Historique du fusil Gewehr K43



Le fusil Gewehr K41 en mode de tir semi-automatique entre en dotation dans l'Armée allemande en 1941. Il est chargé d'augmenter la cadence de tir des compagnies allemandes qui sont principalement dotées à ce moment de fusils Mauser K98, au mode de tir manuel par culasse.



En 1943, les ingénieurs allemands décident de créer une version modernisée du fusil semi-automatique Gewehr K41, dénommée K43, qui est produite à un nombre assez important.



Le K43 est doté d'un rail sur la surface supérieur de l'arme, qui permet d'installer une lunette téléscopique, servant ainsi de fusil de précision pour les tireurs d'élite opérant dans les groupements de combats. Le mode semi-automatique du Gewehr 43 permet aux forces allemandes de disposer d'une arme à bonne cadence de tir, à l'image du fusil US M1 Carabine américain.

 



Fiche technique du fusil Gewehr K43



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : K43





Mode de tir : semi-automatique

Calibre : 7,92 mm

Chargeur : 10 balles

Portée : 800 m

Cadence de tir : 30 coups/min





Masse : 4,27 kg

Longueur : 1115 mm





-Kar 98k Mauser =











 

 

Historique du fusil Kar 98 k Mauser



Le fusil KAR 98, a été créé, comme son nom l'indique, en 1898 par l'ingénieur allemand Paul Mauser et d'entrée, il attire les regards de nombreuses nations qui achètent cette arme, comme l'Espagne, la Chine ou encore la Belgique.



Immédiatement après sa création en 1898, le fusil K98, devent l'arme standard de la Wehrmacht, l'armée de terre de l'Empire allemand. Les usines Mauser mettent au point en 1935 une nouvelle version du fusil, dénommée K98 k, k pour Kurz (court en allemand). En effet, cette dernière version est plus courte que le K98 standard, utilisé pendant la Première Guerre mondiale.



Tous les soldats allemands qui se sont entrainés avant et pendant la Seconde Guerre mondiale l'ont été avec ce fusil.



Tout comme le Lee Enfield Mark 1 n°4, le K98 k pouvait être modifié afin de servir d'arme de tireur de précision, en y ajoutant une lunette de tir. Il était également possible de transformer ce fusil pour qu'il serve de lance-grenade.



Le Mauser KAR 98 k a été l'arme de référence de toute l'armée allemande, qui a été le plus souvent l'unique fusil des soldats pendant toute la durée du conflit. Son prix était à cette époque de 70 marks par unité.

 



Fiche technique du fusil Kar 98 k Mauser



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : K98k

Production totale : 2 769 533 d'unités pendant la Seconde Guerre mondiale, 14 millions d'unités au total.





Mode de tir : manuel par culasse mobile Mauser

Calibre : 7,92 mm

Chargeur : 5 balles

Portée pratique : 400 m

Portée utile : 2000 m

Portée maximale : 4000 m

Cadence de tir : 15 coups/min





Masse : 3,92 kg

Longueur : 1101 mm

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #2 on: May 15, 2009, 06:05:33 pm »
Pistolets mitrailleurs :



-Thompson M1A1 =











Historique du pistolet mitrailleur Thompson M1A1



Confrontée pendant la Première Guerre mondiale a des combats raprochés dans les tranchées, l'armée américaine souhaite se doter d'un nouveau modèle de mitrailleuse.



Le premier prototype, dessiné par l'ingénieur américain John T. Thompson, est fabriqué en 1920 et sa production à l'échelle industrielle débute à la fin de la même année. Dans un premier temps ignoré par l'armée qui ne semble pas convaincu de ses capacités, le pistolet mitrailleur Thompson est très vite commandé au courant de l'année 1940 par l'armée de Terre et les Marines américains.



Lourd et peu précis, le Thompson M1A1 manque de puissance. Mais il résiste à toutes les conditions météorologiques et apparait comme une arme fiable. Il sera utilisé pendant les guerres de Corée et du Vietnam.



Fiche technique pistolet mitrailleur Thompson M1A1



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Thompson M1A1





Mode de tir : Automatique / Semi-automatique

Calibre : 11,43 mm

Chargeur : 20/30 balles

Portée pratique : 150 m

Cadence de tir : 700 coups/min





Masse : 4,78 kg

Longueur : 813 mm



-Greasegun M3 A1 =











Greasegun M3A1 history



The M3, nicknamed "Grease Gun", entered service in late 1942. The design of the M3 was conducted in parallel with research on improving the production of weapons. Thus, the M3 was made from compressed pieces of metal and has proved to be much easier to produce than the Thompson submachine gun, and a lower cost production.



Between December 1942 and 1944, period during which the model M3 was used, many failures have been reported, failures corrected in the next version, called the M3A1, produced in 1944.



With a retractable butt (ie adaptable), an "average" weight and a relatively low rate of fire (350-450 rounds per minute), the Grease Gun appears to be a handle submachine gun, more than other American submachine guns.





Greasegun M3A1 sheet



User: USA

Denomination: M3A1

Total production: 680 000 (during WW2)





Shooting mode: automatic

Caliber: 11,43 mm

Magazine: 30 bullets

Range: 150 m

Rate of fire: 350-450 rounds/min





Weight: 3,7 kg

Lenght: 757 mm



-Sten Mark II =









Historique du pistolet mitrailleur Sten Mark II



Sur les champs de bataille de 1940, les soldats britanniques sont handicapés par l'abscence de pistolets mitrailleurs au sein de leurs forces armées. Ils sont dotés en très faible quantité du PM américain Thompson.



Après la création d'un nouveau PM par le Major RV Sheffield et HJ Turpin (qui se sont largement inspirés de l'excellent pistolet mitrailleur allemand, le MP 40), ces ingénieurs décident de donner un nom à leur arme. Ils prennent les initiales de leur noms et y ajoutent les deux première lettres de la firme Enfield : S-T-EN.



Le baptême du feu de la Sten se déroule à Dieppe dans le cadre de l'Opération Sledgehammer, en août 1942, aux mains des soldats Canadiens. Généralisée dans l'armée Britannique à partir de 1944, elle est parachutée en grande quantité aux Résistants en Europe, et notamment à ceux de la France Libre, du fait de sa simple utilisation et maintenance.



Sa petite taille lui permet d'entrer en dotation au sein des troupes parachutistes britanniques, notamment lors du Débarquement de Normandie et des opérations aéroportées, et d'armer les officiers, les sous-officiers, ainsi que les membres d'équipages.





Fiche technique du pistolet mitrailleur Sten Mark II



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Sten Mark II

Production totale : 2 000 000 d'unités (pendant la Seconde Guerre mondiale)





Mode de tir : Automatique

Calibre : 9 mm

Chargeur : 32 balles

Portée pratique : 145 m

Cadence de tir : 550 coups/min





Masse : 3,26 kg

Longueur : 756 mm







-MP (Maschinenpistole) 40 "Schmeisser" =











Historique du pistolet mitrailleur MP 40



En 1938, l'Armée allemande reçoit en dotation un nouveau pistolet-mitrailleur, appelé MP 38. Cette arme, dotée d'une crosse rétractable, doit initialement accompagner les parachutistes et les équipages de chars et de véhicules de transport de troupes. Mais les performances encourageantes de l'arme lui permettent d'équiper l'infanterie allemande de manière générale.



En 1940, les ingénieurs allemands décident de développer un nouveau modèle du MP 38, qui entre en dotation dans la Wehrmacht de manière immédiate, dénommé MP 40 et plus communément appelé "Schmeisser".



L'un des plus gros défaut de l'arme réside dans sa structure, qui manque de protection extérieure. Ainsi, après une longue ou intense utilisation du pistolet-mitrailleur MP 40, l'arme chauffe et brûle les mains de son utilisateur s'il la prend autre part que par la poignée et le chargeur. Toutefois, la célèbre "Schmeisser" dispose d'une cadence de tir élevée et sa relativement bonne précision à courte distance va développer son utilisation dans l'Armée allemande.





Fiche technique pistolet mitrailleur MP 40



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : MP 40

Production totale : environ 680 000 unités (pendant la Seconde Guerre mondiale)





Mode de tir : Automatique

Calibre : 9 mm

Chargeur : 32 balles

Portée : 200 m

Cadence de tir : 450 coups/min





Masse : 3,97 kg

Longueur : 830 mm



-Sturmgewehr 44 =









Historique du fusil d'assaut Stg 44



Le Sturmgewehr Stg 44 est le premier fusil d'assaut au monde. Les études de développement débutent en 1942 et se poursuivent jusqu'en 1944. Plusieurs modèles sont produits à différentes époques, ainsi le MP 43, aboutissement initial des travaux de ce fusil d'assaut, est utilisé sur le front De l'ouest et notamment pendant la Bataille de Normandie. Les rapports d'efficacité de l'arme sont très encourageants pour les Allemands qui décident de poursuivre les améliorations.



Le Stg 44, qui devait remplacer petit à petit la gamme de fusils-mitrailleurs de type MP-40, entre ainsi en dotation dans l'Armée allemande en 1944, et dispose d'un sélecteur de tir en modes semi-automatique et automatique.



Malgré son poids très important (5,22 kilos), son design quelque peu encombrant et une faible résistance aux chocs, le Sturmgewehr permet à l'infanterie allemande de disposer d'une puissance de feu accrue à la fin de la Seconde Guerre mondiale.





Fiche technique du fusil d'assaut Stg 44



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Stg 44





Mode de tir : Semi-automatique et automatique

Calibre : 7,92 mm

Chargeur : 30 balles

Portée pratique : 400 m

Portée utile : 800 m

Cadence de tir : 500 coups/min





Masse : 5,22 kg

Longueur : 940 mm

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #3 on: May 15, 2009, 07:34:56 pm »
Mitrailleuses :





-Browning Automatic Rifle (BAR) M1918A2 =











Browning Automatic Rifle history



The M1918A1 Browning Automatic Rifle (BAR) was created in 1917 by engineer John Browning. This new weapon was to replace the French Chauchat light machine gun still used at that time in the U.S. Army.



First used by American troops at the end of World War I, the M1918A1 model was also used during the Second World War.



In 1940, a new BAR model was created, called M1918A2, offering two different shooting modes, a slow one (300-450 rounds per minute) and a one fast (500-650 rounds per minute). It is also fitted with a fire shooting cover removing flames and allowing the shooter to hide its position during night fights.



Also used during the Korean War, the BAR has enabled platoons of U.S. forces to have a major fire power. But its main shortcoming is that its charger contained only 20 bullets. The BAR magazine was so to avoid any overheating of the weapon. The BAR magazine is empty in less than 4 seconds during a continued fire.





Browning Automatic Rifle sheet



User: USA

Denomination: M1918A2





Shooting mode: automatic

Caliber: 7,62 mm

Magazine: 20 bullets

Effective range: 550 m

Cadence de tir - slow mode: 300 to 450 rounds/min

Cadence de tir - fast mode: 500 to 650 rounds/min





Weight: 8,33 kg

Lenght: 1194 mm



-Browning 1919A4 =







Browning 1919A4 machinegun history



At the end of the First World War and at the time of the development of tanks, the U.S. military have noticed that the water-cooled machine guns, including the M1917A1, took too much space in armored vehicles. The crisis in Europe still increasing the U.S. Ordnance Department was responsible for developing an air-cooled machine gun for infantry.



Thus, the 1919A4 Browning machine gun was born, developed by engineer John Browning, caliber 7.62 mm (.30) and it had a fire power similar to the water-cooled M1917A1.



The machine gun is usually nicknamed "30 Cal".





Browning 1919A4 machinegun sheet



User: USA

Denomination: Browning 1919A4 - .30 Caliber





Shooting mode: automatic

Caliber: 7,62 mm (.30)

Magazine: 100 bullets

Range: 1000 m

Rate of fire: 500 rounds/min





Weight: 18,5 kg

Lenght: 1041 mm



-Bren .303 Mk II =









Bren .303 Mk II machine gun history



Tensions in Europe taking more and more important, the British wanted to have in 1937 a new machine gun in order to support the infantry. The development studies of the gun began the same year and the first prototype of the Bren Mk I machine gun was produced late 1937.



Very quickly, the British infantry, which is gradually equipped with the Bren machine-guns, gave advice to British military engineers to improve the weapon. The main criticism was made about the magazine capacity, considered as being too small.



. But the Bren Mk II was still one of the best guns in its class, easy to install on most vehicles used by the British Army and offering a strong fire power to its users.





Bren .303 Mk II machine gun sheet



User: Commonwealth forces

Denomination: Bren .303 Mk II







Shooting mode: automatic

Caliber: 7,7 mm

Magazine: 30 bullets

Range: 900 m

Rate of fire: 500 rounds/min





Weight: 9,96 kg

Lenght: 1150 mm





-Mitrailleuse Vickers .303 =







Historique de la mitrailleuse Vickers .303



Initialement, la mitrailleuse Vickers est entrée en service dans l'Armée Britannique en 1912. Cette arme, dessinée à l'origine en 1884 par l'ingénieur américain Maxim, a été par la suite modernisée et est devenue l'arme standard en Grande Bretagne. La mitrailleuse Vickers a équipée l'Armée de Terre comme l'Armée de l'Air Britannique.



Utilisée pendant la Première Guerre mondiale, la Vickers est également en dotation dans l'armée américaine à cette période.



Refroidie par un réservoir de 4 litres d'eau, la Vickers était capable d'être utilisée pendant plusieurs heures sans s'arrêter, d'où son importance pendant les deux conflits mondiaux.



Mais, malgré sa grande puissance de feu et sa résistance à la chaleur, la mitrailleuse Vickers reste très handicapée par son poids (atteignant les 37,67 kilos avec le trépied).





Fiche technique de la mitrailleuse Vickers .303



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Vickers .303





Mode de tir : Automatique

Calibre : 7,7 mm

Chargeur : par bandes de 250 balles

Portée : 1000 m

Cadence de tir : 500 coups/min





Masse : 14,97 kg sans eau (avec trépied : 37,67 kg)

Longueur : 1155 mm



-MG (Maschinengewehr) 34 =











Historique de la mitrailleuse MG 34



Créée en 1934 (d'où sont nom) par la firme allemande Rheinmetall-Borsig, cette mitrailleuse lourde est considérée comme la première véritable mitrailleuse tout usage moderne de la Seconde Guerre mondiale, refroidie par air. Cette arme a été dessinée par l'ingénieur allemand Heinrich Vollmer travaillant pour Mauser Werke.



Utilisée par l'infanterie dans les premières années de sa production, elle est utilisée comme arme anti-char et anti-aviation. Elle devait être remplacée par la MG 42, version très améliorée de la MG 34, mais le coût élevé de sa production rallonge la durée de vie de la MG 34.



Très facilement transportable par un seul soldat, son principal défaut est son coût de production très élevé, à la fois en matière de construction mais également parce qu'il nécessite près de 49 kilos d'acier.



La MG 34 a également été utilisée en tant que mitrailleuse sur avion, dénommée MG 81.





Fiche technique de la mitrailleuse MG 34



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : MG 34



Mode de tir : Automatique

Calibre : 7,92 mm

Chargeur : par bandes de 50 à 250 balles

Portée : 600 m

Cadence de tir : 800 coups/min





Masse : 12,1 kg

Longueur : 1225 mm





-MG (Maschinengewehr) 42 =











Historique de la mitrailleuse MG 42



Créée en 1942 (d'où sont nom) par la firme allemande Johannes Grossfuss AG, cette mitrailleuse lourde doit succéder à la MG 34. La MG 42 possède la cadence de tir la plus rapide de toutes les mitrailleuses de la Seconde Guerre mondiale (jusqu'à 1800 coups/min pour certaines versions).



Elle est demandée par les autoritées militaires allemandes, qui veulent réduire le temps et le coût de production des mitrailleuses MG 34. Ainsi, la durée de fabrication de cette arme est, par rapport au temps de fabrication de la MG 34, divisée par deux, soit 45 heures.



Une version améliorée de la MG 42, la MG 42V, opère son baptême du feu pendant la Bataille de Normandie, à partir du 6 juin 1944. Son poids était réduit à 9 kg seulement.



La MG 42 est considérée par les spécialistes comme la meilleure mitrailleuse lourde de la Seconde Guerre mondiale, et même de tous les temps : les forces militaires allemandes modernes utilisent toujours une mitrailleuse lourde inspirée de la MG 42, et de nombreuses armées dans le monde l'ont adopté. La mitrailleuse M-60 américaine est très largement inspirée de cette arme.





Fiche technique de la mitrailleuse MG 42



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : MG 42

Production totale : 400 000 unités (pendant la Seconde Guerre mondiale)







Mode de tir : Automatique

Calibre : 7,92 mm

Chargeur : par bandes de 50 à 250 balles

Portée utile : 1000 m

Cadence de tir : 1200 coups/min (jusqu'à 1800 coups/min pour certaines versions)





Masse : 11,5 kg

Longueur : 1225 mm

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« Reply #4 on: May 15, 2009, 07:38:27 pm »
Grenades :





-Mark II A1 frag grenade =



Mark II A1 frag grenade history



Mk "Deuce" A1 frag grenade model was inspired by the Mk I used during the First World War. The Mk II was the most used explosive charge by American troops during the Second World War.



The grenade contained an explosive consisting of 22.5 grams of starch nitrate in a jagged metal body, which increased the number of fragments thrown in all directions upon detonation. These chips are about 1,000 at the time of the bursting of the metal shield.



The Mk 2 frag hand grenade was used throughout the Second World War and also during the 50s during the Korean War.







Mark II A1 frag grenade sheet



Country creator/user: USA

Name: Mk II A1



Grenade type: defensive

Operation: pin

Time delay: between 4,0 and 4,8 seconds

Exposive: 22,5 grams of starch nitrate



Lethal radius of action: 5 to 10 meters

Outreach lethal fragments: 50 meters



Weigth: 0,64 kg

Lenght: 140 mm





-Mk I n°36 Mills grenade =









Mk I n°36 grenade history



Mills grenade No. 36 was developed during the First World War by British industry and was called the "Mills Bomb". It had a delay time of 4 or 7 seconds depending on the version, and on the battlefields of the Great War, it occuried that the Germans had enough time to send back the British grenades.



For the Second World War, only 4-second versions were produced to equip the British army. Its jagged shape could produce a very large number of fragments during the explosion, causing a maximum of damage.



Mills grenade number 36, used in the British army until the 1960s, was nicknamed "pineapple" because of its jagged structure.





Mk I n°36 grenade sheet



Country creator/user: Great Britain

Name: Mk I n°36



Grenade type: defensive

Operation: pin

Time delay: 4 seconds

Exposive: 70 grams of TNT



Lethal radius of action: 35 meters





Weigth: 0,63 kg

Lenght: 96,9 mm





-Stielhandgranate 24 "Presse-Purée" =









Historique de la Stielhandgranate 24 "Presse-Purée"



Produite en 1939, la grenade Stielhandgranate 24 (également surnommée "presse-purée" du fait de sa forme) entre la même année en dotation dans l'Armée allemande.



Cette grenade ne ressemble - structurellement - en rien à ses homologues Européennes ou américaines, car les militaires allemands ont décidé de miser sur la puissance destructrice du TNT, plutôt que sur les effets des éclats métalliques des grenades ovales classiques.

Ainsi, la Stielhandgranate 24 est composée de pratiquement deux fois plus de TNT que la grenade n° 36 Mills Britannique, malgré le coût élevé de cet explosif durant la Seconde Guerre mondiale.



L'explosif est compacté dans un cylindre qui s'emboite au sommet d'un manche en bois. Les ingénieurs peuvent ainsi placer différents types d'explosifs, tout en gardant le même manche.





Fiche technique de la Stielhandgranate 24 "Presse-Purée"



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : M24 Mod. 1939





Type de grenade : offensive/défensive

Fonctionnement : enlever un bouchon protecteur et tirer sur une boule en porcelaine qui entraine la corde, elle-même reliée à la minuterie

Temps de retardement : de 4 à 5 secondes

Exposif : 165 grammes de TNT





Masse : 0,48 kg

Longueur : 356 mm

Diamtère : 70 mm

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #5 on: May 16, 2009, 10:07:34 am »
Lance-projectiles :





-M1 "Bazooka" Rocket Launcher =











Bazooka M1 history



If the U.S. military has, after the First World War, many successful anti-tank weapons, it does not yet have an anti-tank weapon carryable by the infantry.

Research work were carried out, led by Colonel Leslie Skinner, to find what could remedy this lack and the first prototypes were made from a 60 mm mortar tube.



Early 1942, the final model is created, and in May the same year, 5,000 copies have already been manufactured.



Its nickname, Bazooka, came from the name of the instrument (a trombone) of Bob Burns, an American musician, who had changed the form of his trombone. The instrument had a silhouette similar to the American rocket launcher tube.





Bazooka M1 sheet



Country creator/user: USA

Name: M1 Rocket Launcher





Caliber: 60 mm

Maximum range: 200 m

Rate of fire: 2 rounds/min





Weigth: 5,8 kg

Lenght: 1,390 mm





-P.I.A.T. (Projectil Infantry Anti Tank) =











Histoire du P.I.A.T.



Au début de la Seconde Guerre mondiale, les soldats British ne disposent, pour lutter contre les blindés, que du fusil anti-char "Boys" Mk I, n'offrant qu'une faible cadence de tir et ne perçant que les blindages inférieurs à 10 mm d'épaisseur.



Les ingénieurs militaires British, et notamment Jeffries et Wallis, décident de mettre au point une nouvelle arme pour renforcer les possibilités tactiques de l'infanterie Anglaise. Les ingénieurs combinent la technologie du mortier pour la structure du lance-roquettes, et le dispositif de tir du fusil anti-char "Boys" Mk I : le résultat obtenu est appelé PIAT (initiales de Projectil Infantry Anti-Tank).



Quelques problèmes sont cepandant relevés par l'infanterie, qui va tout de même utiliser le PIAT pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, la gachette de tir ne pouvait être actionnée qu'en utilisant quatre doigts de la main et la munition employée devait être très précautionneusement maniée, sous peine d'exploser assez rapidement.







Fiche technique du P.I.A.T.



Pays créateur/utilisateur : Grande Bretagne

Dénomination : PIAT





Mode de tir : coup par coup

Calibre : 89 mm

Portée utile : 100 m

Portée maximum : 300 m

Cadence de tir : 2 coups/min





Masse : 14,5 kg

Longueur : 961 mm







-Panzerfaust 60 :











Historique du Panzerfaust 60



En 1943, l'Armée allemande utilise principalement le lance-roquette Panzerfaust 30. Sa portée étant nettement trop faible pour l'infanterie, les ingénieurs allemands décident de mettre au point la même année un modèle amélioré de ce Panzerfaust, capable de doubler sa portée actuelle.



L'année suivante, en 1944, la production du nouveau lance-roquette, appelé Panzerfaust 60 (portée de 60 mètres), débute. Les dispositifs de visée et de tir sont concentrés en un même point : en relevant la tige de visée, le fantassin est capable d'ajuster sa cible, et en appuyant sur la gachette située directement à côté du viseur, le projectile, composé de 1,34 kilos d'explosif, est propulsé à près de 45 mètres/secondes.



Le Panzerfaust, une fois utilisé, n'est théoriquement plus utilisable. Mais de nombreux exemplaires ont été renvoyés dans les usines de fabrications pour être réarmés.





Fiche technique du Panzerfaust 60



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Panzerfaust 60





Mode de tir : utilisation unique pour un coup

Portée utile : 60 m

Cadence de tir : 2 coups/min





Masse : 6,1 kg

Longueur : 1045 mm







-Raketen Panzerbüchse 43 "Panzerschreck" =









Historique du Panzerschreck



En 1943, les troupes allemandes qui combattent les soldats américains sur les front d'Afrique du Nord capturent de nombreux exemplaires du lance-roquettes "Bazooka" M1. Ne disposant à l'époque que du Panzerfaust 30, et le Panzerfaust 60 étant encore à l'étude, les militaires allemands décident de se doter d'un lance-roquette capable d'être utilisé plusieurs fois, à l'image du "Bazooka" américain.



Le premier prototype du Raketen Panzerbüchse 43, surnommé "Panzerschreck" ("la terreur des chars"), est produit en 1943, puis le modèle est fabriqué à plus grande échelle et entre en dotation la même année dans l'Armée allemande, où il équipe les équipes antichars.



Redouté par les équipages de chars Alliés, ce lance-roquette RPzB 43 "Panzerschreck" fonctionne sur le même mode (mécanisme de tir électrique) que le lance-roquette M1 "Bazooka" américain.





Fiche technique du Panzerschreck



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : RPzB 43





Mode de tir : coup par coup

Calibre : 88 mm

Portée utile : 120 m

Cadence de tir : 2 coups/min





Masse : 9,25 kg

Longueur : 1640 mm

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #6 on: May 16, 2009, 10:20:25 am »
Artillerie





-Obusier de 105 mm M2A1 =











Historique de l'obusier Howitzer 105 mm M2A1



La Première Guerre mondiale a profondément révolutionné l'artillerie lourde, lui donner un rôle prépondérant dans la bataille. Les Français et les Britanniques en firent les frais durant la Grande Guerre, et les Américains, qui s'équipaient encore avec du matériel français ou britannique, compris l'importance des obusiers et des canons lourds à grande portée.



C'est ainsi que pendant la modernisation de l'US Army, entammée entre 1920 et 1940, diverses études dans le domaine de l'artillerie mirent l'accent sur la création d'un canon de type obusier, capable d'intervenir avec précision sur une distance de 10 kilomètres, facile à transporter et à entretenir.



En 1939, à la veille du déclenchement officiel de la guerre en Europe, les premiers plans de l'obusier de 105 mm M2 ont été créés. Rapidement, près d'un an plus tard, en 1940, le premier prototype sort d'usine et est immédiatement validé. Sa production en série, fixée à plusieurs milliers d'exemplaires, débute la même année.



Cet obusier a été utilisé sur la majorité des fronts où des unités américaines étaient déployées : en Afrique du Nord, dans le Pacifique, en Europe... Il a ainsi été débarqué en Normandie où il a participé à la furieuse "guerre des haies", offrant à l'infanterie alliée un précieux soutien. Sa précision était son point fort, tout comme son transport, très simplifié pour ce type de canon, malgré son poids important.





Fiche technique de l'obusier Howitzer 105 mm M2A1



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Howitzer 105 mm M2A1





Calibre : 105 mm

Poids des obus : 14,97 kg

Portée maximale : 11 430 m

Cadence de tir : 15 coups/min



Elevation : de -5° à 65°

Rotation : 46°



Masse : 1 934 kg

Longueur : 2 574 mm







-Canon de 155 mm M1 "Long Tom" =









Historique du canon de 155 mm M1 "Long Tom"



Pendant la période d'entre-deux guerres, l'armée américaine a cherché à se doter d'une artillerie puissante, tirant les enseignements de la Première Guerre mondiale.



En 1920, à la suite des recommandations de la commission d'étude américaine Westervelt Board, spécialisée dans l'artillerie, les premiers plans d'un canon longue portée de 155 mm sont dessinés. Ce projet s'est prolongé jusque dans les années 1930, les ingénieurs hésitant à placer le canon sur un châssis.



En 1939, les premiers prototypes apparaissent sous la dénomination "T3 8in howitzer". Des modifications sont apportées aux moyens de déplacements du canon : il est installé sur huit roues, et prend finalement la dénomination M1.



Utilisé sur les différents théâtres d'opérations de la Seconde Guerre mondiale, il est notamment déployé durant la Bataille de Normandie, où il offre sa forte puissance de feu à longue distance. Il est surnommé "Long Tom".



Après la guerre, il est modernisé (modèle M4) et installé sur châssis motorisé afin d'améliorer sa mobilité (modèle M40). Apprécié pour sa fiabilité et sa puissance de feu, il a été vendu à de nombreuses nations comme le Danemark, la Grèce, le Japon, l'talie ou encore l'Autriche.





Fiche technique du canon de 155 mm M1 "Long Tom"



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : 155mm Gun M1





Calibre : 155 mm

Poids des obus : 57,7 kg

Portée maximale : 23 100 m

Cadence de tir : 8 coups en 10 minutes



Rotation : 7°

Elevation : de -1,5 à 60°



Masse : 4,11 kg

Longueur : 1129 mm







-Canon 6 livres Gun ATK/Mk II =









Historique du canon de 6 livres ATK/Mark II



Les chars britanniques ont souvent été inférieurs en qualité aux chars allemands, d'où la volonté du commandement anglais d'améliorer et de renforcer son artillerie de campagne.



Le canon de 57 mm Mark II britannique était destiné a remplacer le 40 mm (datant de 1936) afin d'améliorer principalement la cadence de tir. Les ingénieurs anglais commencent à étudier ce nouveau modèle en 1938.



Utilisés pour la première fois en avril 1942 en Afrique du Nord, les canons de 6 livres (calibre international : 57 mm) se révèlent efficaces contre les blindés allemands dans les attaques de flanc. De face, le blindage des chars Tigre ou Panther concerve l'avantage. Quelques mois après sa mise en service au sein des forces britanniques, les ingénieurs anglais ont mis au point un nouvel obus avec une force de pénétration accrue, capable de traverser des blindages plus importants.



Malgré tout, les performances du canon Mk II de 57 mm ne répondent pas entièrement aux attentes des forces britanniques. Les ingénieurs ont continué tout au long de la Seconde Guerre mondiale de mettre au point des versions améliorées utilisant la même structure que le ATK Mk II.



Les points forts de ce canon sont sa petite taille et sa manoeuvrabilité. Il sera ainsi notamment utilisé par les parachutistes britanniques pendant toute la bataille de Normandie, étant transporté dans les premiers jours par planeurs et offrant un important appui antichars aux troupes alliées (dont les soldats américains). Il restera utilisé par les soldats anglais jusque dans les années 1960.







Fiche technique :



Pays créateur/utilisateur : Commonwealth

Dénomination : 6 pounder - ATK/Mk II





Calibre : 57 mm

Poids des obus : 2,9 kg



Portée efficace : 900 m

Portée maximale : 4 600 m



Elevation : de -5° à +15°

Rotation : 45°



Masse : 1 140 kg





-Canon de 25 livres Mark II =











Historique du canon de 25 livres Mark II



Le canon QF 25 Pounder (calibre international : 87,5 mm) a été mis au point dans l'entre-deux-guerre par les ingénieurs militaires anglais afin de remplacer les vieillissants canons QF 18 Pounder (84 mm) et 4,5 inch (114 mm) datant de la Grande Guerre.



Disposé sur une structure circulaire en acier, permettant au canon de pivoter rapidement dans toutes les directions, ce canon apparait rapidement au cours du deuxième conflit mondiale comme l'une des meilleures pièces d'artillerie de campagne de toute la guerre.



Ses principaux points forts sont sa cadence de tir relativement élevée, les performances perforantes de ses obus et sa grande mobilité. Largement utilisé pendant la Bataille de Normandie, ce canon Mk II de 25 livres a offert un important soutien aux troupes alliées semant la terreur au sein des troupes et véhicules allemands.



Ce canon a été utilisé en tant que pièce essentielle de l'artillerie britannique jusque dans les années 1950, puis a été utilisé jusqu'en 1967 sur les terrains d'entraînement militaires anglais.





Fiche technique du canon de 25 livres Mark II



Pays créateur/utilisateur : Commonwealth

Dénomination : QF 25 Pounder





Calibre : 87,5 mm

Poids des obus : 11,4 kg

Portée maximale : 12 250 m

Cadence de tir : 10 coups/min



Masse : 1 800 kg

Longueur : 2 400 mm







-Canon de 140 mm Mark III =











Historique du canon de 140 mm Mark III



Dans le but de trouver un remplaçant au vieillissant canon de 127 mm dessiné en 1904 par les ingénieurs britanniques, un nouveau modèle de 140 mm est proposé à l’armée anglaise. Son fonctionnement (ainsi que ses spécificités) sont mis sur le papier et le modèle final est proposé en janvier 1939 aux autorités militaires qui retiennent la nouvelle pièce. Après quelques modifications, la production commence en 1941 et les premières unités sont livrées à partir de mai 1942 au sein de l’armée anglaise. Les premiers obus sont tirés au combat lors des campagnes d’Afrique du Nord.



Cette pièce d’artillerie est de bonne qualité et appréciée par les artilleurs alliés, bien que ses caractéristiques, et en particulier sa portée, ne soit pas à la hauteur des espérances. Ne pouvant pas changer tous les canons des pièces pour des raisons évidentes de coût, les ingénieurs militaires britanniques étudient le comportement du 140 mm avec d’autres obus. Ils conseillent ainsi aux artilleurs de tirer des obus plus légers, comme celui de 9 kg.



Utilisé tout au long de la Seconde Guerre mondiale et notamment pendant la campagne de Normandie, le canon de 140 mm a été utilisé bien après 1945 (sous la dénomination mark IV) jusqu’à avoir été remplacé par le modèle suivant, à savoir le canon de 155 mm.





Fiche technique du canon de 140 mm Mark III



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : BL 5.5 inch Medium Gun Mk 3





Mode de tir : manuel par culasse mobile Lee

Calibre : 140 mm

Portée maximale : 14 000 m

Cadence de tir : 3 coups/min





Masse : 6 190 kg

Longueur (avec affût) : 4,20 m

Equipage : 9 personnels





-Canon de 88 mm =











Histoire du Canon de 88 mm



Ce canon, imaginé dés 1930, est construit par les usines de la marque allemande Krupp et est livré au courant de l'année 1933. Une production améliorée est utilisée à partir de 1936.



Il doit servir pour l'artillerie antiaérienne, la Flak, et prend ainsi comme nom 88 Flak 18. Son principal avantage sur les autres canons réside dans sa cadence de tir très élevée et il fut, à partir de 1941 utilisé sur le front de l'est comme canon antichar.



Le canon de 88 est le même que le canon des chars Tigre, qui prouvent leur redoutable efficacité sur les différents champs de bataille, sachant que les chars adverses, notamment les Churchill Britanniques et les Sherman américains ne possèdent qu'un canon de 75 mm. La puissance de feu allemande est nettement supérieure aux Alliés.



Durant la Bataille de Normandie, le canon de 88 a été l'une de pièces d'artillerie la plus utilisée par les Allemands et la plus redoutée par les Alliés. Sa portée est 3 à 4 fois plus importante que les canons adverses et sa capacité de perçage de blindage reste la même malgré la distance.



Une dernière version du canon de 88 mm est produite à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dénommée 88 mm Flak 41 qui était capable de tirer 20 projectiles à la minute.



De nombreux canons de 88 mm se trouvaient à proximité des plages ou dans des casemates du Mur de l'Atlantique durant le débarquement de Normandie et ont souvent été considérés comme cibles prioritaires par les Alliés.



C'est l'une des pièces d'artillerie les plus connues et la plus efficace de l'Armée allemande pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale.





Fiche technique du Canon de 88 mm



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : 88 mm Flak 18



Mode de tir : semi-automatique par culasse à bloc coulissant horizontal

Calibre : 88 mm

Portée maximale : 14 815 m

Plafond maximal (version antiaérienne) : 9 900 m

Plafond réel : 8 000 m

Cadence de tir : 15 coups/min





Rainurage : un tour pour 38 calibres

Course : 720°

Hausse : - 3° à + 85°





-Canon Pak 40 de 75 mm =











Historique du canon Pak 40 de 75 mm :



C'est avec l'arrivée du char T-34 russe que l'étude d'un canon anti-char se fit de plus en plus pressante pour l'armée allemande sur le front de l'est, qui ne possédait jusqu'alors pas d'artillerie légère capable de stopper ces nouveaux blindés ennemis. Il fallait alors pour l'Allemagne mettre au point un canon anti-char performant le plus rapidement possible.



L'étude du canon Pak 40 de 75 mm avait débuté au cours de l'été 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Après la validation du prototype principal et le lancement de la production à grande échelle (effectuée notamment par la firme allemande Rheinmetall), ce canon entre en service à partir de novembre 1941.



Envoyé immédiatement sur le front de l'est, le Pak 40 se présente comme un excellent canon anti-char, très vite redouté par les divisions blindées soviétiques. Sa remarquable efficacité a poussé les ingénieurs allemands a réutiliser le canon du Pak 40 sur les blindés en cours de création.



Capable de percer un blindage de 120 mm à une distance d'un kilomètre, et ce à une cadence de tir très importante pour l'époque, le Pak 40, utilisé sur tous les fronts de l'Axe et notamment pendant la Bataille de Normandie, s'impose comme l'un des meilleurs canon de toute la Seconde Guerre mondiale, après le redoutable canon de 88 mm.





Fiche technique du canon Pak 40 de 75 mm :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Pak 40



Mode de tir : semi-automatique par culasse à bloc coulissant horizontal

Calibre : 75 mm

Portée : 7678 m

Cadence de tir maximale : 14 coups/min





Masse : 1 425 kg

Longueur (avec affût) : 6,20 m

Largeur : 2 m

Hauteur : 1,25 m







-Canon Pak 43 de 88 mm =









Historique du canon Pak 43 de 88 mm



Si l'Allemagne avait reçu l'interdiction de construire des canons lourds en 1919, à la suite du Traité de Versailles, l'arrivée au pouvoir d'Hitler a entièrement changé la donne. Celui-ci a immédiatement donné l'ordre de construire des canons antichars performants.



L'Allemagne, par l'intermédiaire de l'usine d'armement Krupp, met ainsi au point un canon anti-aérien de 88 millimètres qui sera livré dès l'année 1933 : c'est le fameux Flak 18. Très performant et doté d'une cadence de tir impressionnante (jusqu'à 12 coups minute), le modèle est imaginé dans une version anti-char : il devient alors le redoutable "88" qui s'est révélé comme l'un des meilleurs canons antichars de la Seconde Guerre mondiale.



L'un des défauts les plus contraignants du canon de 88 millimètres réside dans son transport. L'usine Krupp reçoit alors une demande pour un canon anti-char de même calibre mais plus facilement transportable : un affut qui repose sur deux roues d'acier est alors installé. Il prend la désignation de Pak 43. Cet affut permet au canon d'adopter une ligne réduite et de pivoter sur 360 degrés. Sa mobilité en a fait une arme redoutable.



Le poids était également l'un des problèmes du canon Flak 18. Krupp décide alors de modifier la conception du tube du canon, permettant une importante réduction de la masse de l'engin. Il a alors fallut également modifier la nature des obus qui représentaient un danger pour la sécurité des artilleurs et le bon fonctionnement du canon, plus sensible à la corrosion.



Le canon Pak 43 est cependant resté une excellente pièce d'artillerie, et il a par conséquent équipé les derniers chars allemands de la guerre : l'Elephant, Jagdpanther ou encore le Tigre Royal.





Fiche technique du canon Pak 43 de 88 mm



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : PAK 43

Production totale : 2098 unités (de 1943 à 1945)





Mode de tir : semi-automatique par culasse à bloc coulissant horizontal

Calibre : 88 mm

Portée maximale : 15 300 m

Cadence de tir maximale : 6-10 coups/min



Masse : 3 650 kg

Longueur (avec affût) : 9,20 m

Largeur : 2,20 m

Hauteur : 1,73 m



Course : 360°

Hausse : - 8° à + 40°

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #7 on: May 16, 2009, 10:33:15 am »
Engins de débarquement





-Landing Craft Vehicle & Personnel (LCVP) Higgins =











Historique du LCVP Higgins



Le LCVP (Landing Craft Vehicle & Personnel - "engin de débarquement pour véhicule et fantassins"), a été dessiné par l'ingénieur américain Higgins, selon les plans de l'ancienne barge de débarquement dénommée LCPL (Landing Craft Personnel Large).



Ce navire a été immaginé dans une pure logique de corps expéditionnaire. Conçu pour transporter une trentaine de soldats équipés ou un véhicule léger (Jeep) et 12 fantassins avec leur matériel, le LCVP devient très vite l'élément le plus présent lors d'opération amphibies et notamment pendant les débarquements.



Cette barge à fond plat est capable d'atteindre les 12 noeuds, et sa structure lui permet d'effectuer des changements de trajectoires très rapidement.



Lors du débarquement de Normandie, les forces américaines ont principalement utilisé des LCVP, plus manoeuvrables et mieux adaptés à un assaut amphibie que certaines embarcations bien plus larges et plus lentes comme le LCA (Landing Craft Assault) par exemple.





Fiche technique du LCVP Higgins



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : LCVP





Equipage : 3 hommes : 1 barreur, 1 soldat du génie, 1 mitrailleur

Propulsion : moteur Diesel Gray 225-HP

Capacité : 36 soldats avec équipement

Armement : 2 mitrailleuses 7,62 mm (.30 cal.)





Masse : 15 000 kg

Vitesse : 12 noeuds

Longueur : 11 m

Largeur : 3 m







-Landing Craft Infantry (LCI) =













Historique du LCI



Les américains souhaitaient disposer, avant le début de la Seconde Guerre mondiale, d'un navire de débarquement capable de transporter plusieurs centaines de soldats (200 équipés et 250 pour le transport simple).



Les ingénieurs américains mettent au point un navire volumineux, le LCI (Landing Craft Infantry), long de plus de 48 mètres, et qui est capable de se déplacer à une vitesse de 12 noeuds. Puissament armé contre les attaques aériennes, le LCI débarque ses hommes au moyen de deux passerelles, disposées sur chaque bord. Les soldats doivent descendre le long de cette rampe en file indienne pour rejoindre le sol.



De nombreux soldats américains ont été débarqués à partir de LCI lors de l'assaut amphibie du Jour J. Sur Omaha Beach, les tireurs allemands tuaient ou blessait un à un les soldats américains qui descendaient le long des rampes de débarquement, avant même qu'ils ne parviennent à atteindre la plage.





Fiche technique du LCI



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : LCI



Equipage : 29 hommes

Propulsion : 2 fois 4 Gray-Marine

Capacité : 200 soldats avec équipement

Armement : 1 canon de 75 mm, 1 canon de 40 mm, 2 canons de 20 mm







Masse : 240 000 kg

Vitesse : 12 noeuds

Longueur : 48,30 m







-Landing Craft Mechanized (LCM) Mk3 =











Historique du LCM Mk3



Le LCM (Landing Craft Mechanized) est déjà produit avant la Seconde Guerre mondiale. Son rôle stratégique est d'augmenter la puissance de feu d'une force débarquée. En effet, le LCM est capable d'embarquer et de débarquer un char léger de 30 tonnes, qui peut par la suite appuyer l'infanterie au plus près lors d'un assaut amphibie.



Capable d'atteindre les 10 noeuds, il peut également transporter, à la place d'un char léger, 60 soldats équipés, soit près du double d'un LCVP.





Fiche technique du LCM Mk3



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : LCM Mk3



Equipage : 4 hommes : 1 barreur, 1 soldat du génie, 2 membres d'équipage

Propulsion : 2 moteurs Diesel 110-225 hp

Capacité : 1 char de 30 tonnes ou 60 soldats avec équipement



Vitesse : 10 noeuds

Longueur : 15,25 m

Masse : 25 000 kg





-Landing Ship Tank (LST) Mk2 =











Historique du LST Mk2



Le LST (Landing Ship, Tank) a été conçu pendant la Seconde Guerre mondiale et produit à partir de novembre 1941, afin de permettre aux forces alliées de débarquer un maximum de matériel lourd sans toutefois disposer d'installations portuaires.



Les LST sont pour la première fois employés lors de l'opération amphibie Torch, en 1942, en Afrique du Nord. Les rapports d'utilisation et d'efficacité étant très concluants, les Alliés décident de réutiliser le Landing Ship, Tank, dans leurs opérations amphibies suivantes : en Sicile, en Normandie et pendant l'Opération Dragoon en Provence française. Il est rapidement surnommé le Large Slow Target (la grosse cible lente) par les soldats américains).



A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, les Alliés n'avaient plus besoin que de deux mois pour construire un LST. Les Landing Ship, Tank, Mk2 ont été employés jusque dans les années 60 et ont également participé à la guerre de Corée.



Le dernier LST a été retiré du service en 2002.





Fiche technique du LST Mk2



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : LST Mk2

Production totale : 1051 unités (pendant la Seconde Guerre mondiale)





Transport : 2100 tonnes de matériel ou 20 chars ou 400 soldats équipés

Vitesse maximale : 11,5 noeuds

Longueur : 100 m

Largeur : 15,25 m

Masse : 1625 tonnes (à vide) - 4080 tonnes (chargé)



Armement : sept canons de 40 mm et 12 mitrailleuses de 20 mm





-Landing Craft Assault (LCA) =









Historique du LCA



Le LCA (Landing Craft Assault) est la barge de débarquement basique de l'Armée Britannique. Dessiné puis produit en 1939, cet engin est l'équivalent Anglais du LCVP américain et peut contenir entre 30 et 35 soldats selon leurs équipements et les missions.



La coque - en contreplaqué - est à fond plat, ce qui permet un accostage le plus proche du sable sec. Des plaques de blindages peuvent être ajoutées afin d'assurer une bonne résistance à la barge de débarquement. Mais du fait de ce poids, la vitesse est l'élément le plus criticable du LCA. Il atteint très rarement les 8 noeuds théoriques.



Les soldats sortent du LCA de la même manière que le LCVP américain, mais avant la rampe de débarquement, les hommes doivent traverser une porte blindée à deux battants qui offre une protection supplémentaire à ses occupants.



Le LCA Anglais a été très largement utilisé par les troupes Britanniques et Canadiennes lors du Débarquement de Normandie.





Fiche technique du LCA



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : LCA





Propulsion : 2 moteurs essence Ford V8 de 65 chevaux chacun

Capacité : de 30 à 35 hommes avec équipement

Armement : 1 mitrailleuses 12,7 mm (.30 cal.),

2 mitrailleuses Lewis





Masse : 15 000 kg

Vitesse : 8 noeuds

Longueur : 12,50 m

Largeur : 10,10 m







-Landing Craft Tank (LCT) Mk4 =











Historique du LCT Mk4



Le LCT (Landing Craft Tank) est le plus grand engin de débarquement de l'Armée Britannique. Ce bâtiment est l'équivalent Anglais du LST américain et peut transporter jusqu'à 136 tonnes de fret.



Près de 6 versions différentes (de Mk1 à Mk6) ont été produites pendant et après la Seconde Guerre mondiale, cependant le modèle Mk4 est celui qui a été le plus fabriqué.



Largement utilisé pendant la Bataille de Normandie pour acheminer hommes, vivres et matériel, le Landing Craft Tank a également servi sous les couleurs américaines. Certains bâtiments ont participé aux conflits en Corée et au Vietnam.





Fiche technique du LCT Mk4



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : LCT Mk4

Production totale : 1435 unités dont 965 pendant la Seconde Guerre mondiale





Equipage : 13 hommes : 1 officier et 12 membres d'équipage

Propulsion : 3 moteurs diesel Gray-Marine de 675 chevaux chacun

Capacité : 3 chars moyens ou 136 tonnes de fret

Armement : deux mitrailleuses de 20 mm



Vitesse maximale : 8 noeuds

Longueur : 35,70 m

Largeur : 9,80 m

2eRCP|Vazeille

  • Guest
Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #8 on: May 20, 2009, 10:59:56 am »
Véhicules



Chars :





-Char M3 Stuart =









Historique du Char M3 Stuart



Alors qu'en 1940 la guerre s'embrase en Europe, les Etats-Unis décident de renforcer leur puissance de feu et notamment en matière de véhicule blindés. Le char léger M2 étant jugé dépassé, les ingénieurs américains mettent au point le char léger M3 Stuart.



Le premier prototype est mis au point au mois de juillet 1940 et il est adopté par l'armée américaine qui fait lancer la production du char M3 en mars 1941. Les principales modifications par rapport au char léger M2 résident dans le fait que le M3 Stuart possède un blindage bien plus important.



Les modèles Américains du char M3 Stuart vont se succéder tout au long de la guerre, tandis que les Britanniques vont produire leur propre version du char M3, dénommé Stuart "Honey", et qui sera également amélioré au cours de la Seconde Guerre mondiale, des modèles Stuart I à Stuart V.



Principalement utilisé pour effectuer des missions de reconnaissance, le char léger M3 Stuart était également envoyé au combat afin de soutenir les actions d'infanterie et pour effectuer des missions de type escarmouche.





Fiche technique du Char M3 Stuart



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M3 Stuart



Longueur : 4,53 m

Largeur : 2,54 m

Hauteur : 2,24 m

Masse : 12 700 kg

Vitesse maximale : 58 km/h

Autonomie : 113 km





Armement principal : un canon M5 de 35 mm

Armement secondaire : cinq mitrailleuses Browning M1919A4 de 12,7 mm



Moteur : Continental W-670-9A de 262 chevaux

Consommation : 216 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 4 personnes



Blindage avant : 44 mm

Blindage arrière : 13 mm





-Char M4A4 Sherman =









Historique du char M4 Sherman :



Après la défaite de l'armée Française en 1940 face à la stratégie de "Guerre Eclair" de l'armée allemande, les Etats-Unis relèvent l'importance des unités blindées sur le champ de bataille.



C'est pourquoi les ingénieurs militaires américains reçoivent l'ordre de mettre immédiatement au point un char pour la Seconde Guerre mondiale. Sort alors des usines d'armement le char M3 General Grant. Mais face aux unités ennemies, le M3 semble obsolète.



Ainsi, un nouveau char est conçu et produit par les Américains dès 1942, dénommé M4 Sherman. Il est non seulement utilisé par les forces américaines, mais également par les forces britanniques, canadiennes, et françaises libres.



Différentes version du M4 sont conçues ayant pour base le châssis original et permettant ainsi aux américains de disposer d'une large gamme de véhicules blindés adaptés à divers situations et missions. Le M4 est alors transformé en char bulldozer, char amphibie (Duplex Drive), char de réparation, char anti-mines et bien d'autres variantes.



Mais le char Sherman n'est de loin pas le meilleur char de la Seconde Guerre mondiale. Le char Sherman M4 ne possède qu'une faible puissance de feu et d'un léger blindage face aux chars Tigre allemands. En effet, il fallait en moyenne 5 chars Sherman pour venir à bout d'un char Tigre allemand.



En revanche, les Alliés ont disposé d'une quantité impressionnante de chars M4, suppléants ainsi la qualité par la quantité.



Fiche technique du char M4 Sherman :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M4A4 Sherman



Longueur : 6,06 m

Largeur : 2,62 m

Hauteur : 2,74 m

Masse : 31 600 kg

Vitesse maximale : 40 km/h

Autonomie : 160 km





Armement principal : canon de 75 mm

Armement secondaire : une mitrailleuse Browning en 7,62 mm pour le copilote et une mitrailleuse Browning en 7,62 mm dans l'axe du canon depuis la tourelle



Moteur : 5 moteurs à essence de 6 cylindres Multibank Chrysler A57 pour 425 hp à 2850 tours/minutes



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage coque : 50 mm avant, 38 mm arrière, 38 mm flancs

Blindage tourelle : 75 mm avant, 50 mm arrière, 50 mm flancs





-Char M7 Priest =













Historique du char M7 Priest :



Avant le début de l'entrée en guerre des Etats-Unis, l'armée américaine souhaite se doter d'une artillerie mobile plus performante. Les ingénieurs réutilisent le châssis du char M3 Stuart et modifient la structure supérieure du véhicule blindé, en ouvrant un espace capable d'intégrer un canon de 105 mm Howitzer M2A1 L/22.5.



Le tank M7 est doté, pour sa protection rapprochée, d'une petite tourelle située sur l'avant-droit de l'engin pouvant recevoir une mitrailleuse de calibre 12,7 mm. La forme de cette tourelle rappelle les chaires des églises, où les prêtres font leur sermon, aussi le char M7 sera très vite surnommé "Priest" qui veut dire "Prêtre" en anglais.



Les Britanniques sont les premiers à utiliser le M7 Priest au combat sur les champs de bataille d'Afrique du Nord et notamment à El Alamein. Considéré par les militaires alliés comme un canon automoteur de bonne qualité et résistant, le M7 Priest est utilisé pendant toute la Seconde Guerre mondiale, mais également pendant la guerre de Corée sous la dénomination "M7B2".



Effectivement résistant, le canon automoteur M7 pouvait cependant difficilement gravir des hauteurs, du fait de son poids très important



Fiche technique du char M7 Priest :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M7 Priest ("Prêtre")



Longueur : 6,19 m

Largeur : 2,87 m

Hauteur : 2,54 m

Masse : 22 700 kg

Vitesse maximale : 40 km/h





Armement principal : un canon de 105 mm M2A1 L/22.5

Armement secondaire : une mitrailleuse de 12,7 mm HB M2



Moteur : Ford GAA de 450 chevaux





Equipage : 7 personnes



Blindage avant : 62 mm





-Char M8 Greyhound =









Historique du M8 Greyhound :



En 1941, le char léger M8 "Greyhound" était au départ conçu en tant que char lourd, mais rapidement, au cours de l'élaboration des plans de ce véhicule blindé, les ingénieurs américains ont décidé d'en faire un engin de reconnaissance et de soutien d'infanterie armé par un canon de 37 mm.



La même année, il entre en dotation dans l'armée américaine. Le baptème de feu du char léger M8 Greyhound se déroule en Italie en 1943, puis il sera utilisé pendant tout le reste de la Seconde Guerre mondiale.



Léger et rapide, le M8 Greyhound éprouve cependant de nombreuses difficultés lors des manoeuvres se déroulant en dehors des routes du fait de sa mobilité uniquement basée sur l'utilisation de 6 roues motrices, ce qui poussera l'Etat-major américain à limiter son emploi au profit d'unités blindées chenillées.



Les Américains ne souhaitant pas réutiliser le char léger M8 Greyhound au sein de leur armée, ils décident de livrer les exemplaires encore disponibles à de nombreux pays à travers le monde. Cet engin blindé est resté en dotation dans de nombreuses armées jusque dans les années 1960 et certains pays l'utilisent encore.





Fiche technique du M8 Greyhound :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M8 Greyhound



Longueur : 5,01 m

Largeur : 2,54 m

Hauteur : 2,26 m

Masse : 7680 kg

Vitesse maximale : 100 km/h

Autonomie : 438 km





Armement principal : un canon M6 de 37 mm

Armement secondaire : une mitrailleuse Browning de 12,7 mm et une mitrailleuse Browning de 7,62 mm



Moteur : Hercules JXD, 6 cyl. en ligne, 110 chevaux



Equipage : 4 personnes



Blindage avant : 19 mm

Blindage arrière : 3 mm





-Char M10 Destroyer =











Historique du M10 Destroyer :



Avant leur entrée en guerre en 1941, les Américains sont conscients que le char jouera un rôle primordial sur le champ de bataille. C'est pourquoi l'armée américaine décide de renforcer son parc blindé d'un engin blindé dit "chasseur de char".



Un des prototypes est sélectionné par les ingénieurs militaires américains qui décident, en septembre 1942, de lancer la production de ce char alors dénommé M10 et surnommé "Destroyer".



Puissament armé, le char M10 conserve cependant une excellente mobilité, du fait de la petitesse de son blindage, qui est l'un de ses points faibles. Une fois encore, tout comme avec le char Sherman, les Américains préfèrent suppléer la qualité par la quantité, car le char Destroyer ne peut très nettement pas lutter contre la plupart des chars allemands. Il doit toujours avoir l'initiative lors des combats.



Le char M10 Destroyer reste tout de même un très bon char, mobile et doté d'une forte puissance de feu, et sera très apprécié au sein de la cavalerie américaine, qui sera utilisé après la Seconde Guerre mondiale par les forces militaires Britanniques et Françaises notamment.





Fiche technique du M10 Destroyer :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M10 Destroyer



Longueur : 6,83 m

Largeur : 3,05 m

Hauteur : 2,90 m

Masse : 29 600 kg

Vitesse maximale : 40 km/h

Autonomie : 322 km





Armement : un canon M7 de 76,2 mm





Moteur : moteur Diesel GM 6046 de 375 chevaux

Consommation : 233 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 51 mm

Blindage flancs : 25 mm

Blindage arrière : 25 mm





-Char Mark IV Churchill (A22) =











Historique du Mark IV Churchill



Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé, jugé trop ancien. Mais, en 1940, alors que les ingénieurs Anglais sont en pleine étude d'un nouveau modèle, les troupes françaises et britanniques fuient à Dunkerque : la majeure partie des blindés anglais sont aux mains des allemands.



Face à ce problème, la mise en route du projet d'armement s'accélère pour que rapidement le premier modèle soit disponible. Mais dans la précipitation, tous les premiers modèles de ce nouveau char, dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.



La forme particulière du char Mark IV (initialement A22 et connu sous le nom de "Churchill"), a été conçue par les ingénieurs de l'entreprise Vauxhall Motors. Ce char possède la même structure que le modèle initial, Mark I, étudié pour la Première Guerre mondiale.



De nombreuses améliorations sont à remarquer depuis la création du Mark I, notamment le remplacement de l'obsolète canon de 40 mm par des canons de 57 et 75 mm et l'amélioration du blindage.



Ce châssis a servi, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces britanniques lors du débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies" (les "rigolos").



Faiblement armé par rapport aux chars allemands, il doit son maintien dans l'armée britannique à son épais blindage. Son baptême du feu se déroule sur les plages de Dieppe en août 1942.



Des exemplaires du char Mark IV ont été également livrés aux forces russes sur le front de l'est.

   



Fiche technique



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Churchill (A22)



Longueur : 7,65 m

Largeur : 3,25 m

Hauteur : 2,45 m

Masse : 39 600 kg

Vitesse maximale : 27 km/h

Autonomie : 144 km





Armement principal : un canon de 75 mm (6 livres) Mk III ROQF

Armement secondaire : deux mitrailleuses Besa de 7,92 mm et une mitrailleuse Bren de 7,71 mm



Moteur : Bedford Twin-Six de 350 chevaux

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 152 mm

Blindage arrière : 35 mm



-Le Char Mk IV Cromwell =











Historique du char Mk IV Cromwell :



Les Britanniques disposent, au début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, du char Churchill, puissamment blindé mais très lent et ne pouvant lutter contre la plupart des chars allemands.



Très rapidement, après le lancement de la production du char Churchill, en 1940, les Britanniques décident d'entamer des travaux afin de mettre au point un nouveau blindé, cette-fois plus mobile. C'est ainsi que naquit le char Cromwell, dont la production commence en 1942.



Son canon de 75 mm ne pouvait surclasser la puissance de feu des chars allemands, cependant sa mobilité et sa vitesse étaient nettement plus importantes. Mais cette augmentation de la mobilité passe automatiquement par la baisse de la taille du blindage, qui rend le char Cromwell plus vulnérable, malgré sa vitesse.



A l'image du chasseur de char américain M10 Destroyer, le char Cromwell modèle Mk IV doit toujours conserver l'initiative du combat pour gagner la bataille. Une fois celle-ci engagée, le Cromwell ne pourra plus compter que sur sa mobilité. Aussi est-il souvent engagé pour soutenir les actions de l'infanterie.



Le char Cromwell sera présent sur les champs de bataille de la Méditerranée et au nord-ouest de l'Europe, notamment pendant la bataille de Normandie et l'Opération Market-Garden en Hollande.





Fiche technique du char Mk IV Cromwell :



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Cromwell



Longueur : 6,35 m

Largeur : 2,91 m

Masse : 28 000 kg

Vitesse maximale : 52 km/h

Autonomie : 265 km





Armement principal : un canon de 75 mm (6 livres) Mk V ROQF

Armement secondaire : deux mitrailleuses Besa de 7,92 mm



Moteur : Rolls-Royce Meteor de 600 chevaux

Consommation : 199 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 76 mm

Blindage arrière : 20 mm





-Char M7 Sexton =











Historique du char M7 Sexton :



Peu après le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée Britannique souhaite se doter, comme les Américains, d'un canon automoteur capable d'appuyer l'infanterie au plus près. Mais les Britanniques manquent cruellement d'engins de ce type, ainsi décident-ils de lancer un projet visant à disposer de leur propre canon automoteur, à l'image du M7 Priest américain, qui était déjà livré à la Grande-Bretagne depuis sa création.



Les ingénieurs Anglais réutilisent les travaux de leurs homologues américains et ainsi, en 1943, le canon automoteur M7 voit le jour. Comme l'armée américaine a surnommée son modèle "Priest" ("Prêtre"), les Britanniques décident de nommer leur propre création "Sexton" ("Sacristain").



La production, commencée en 1943, s'arrête à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, 2150 exemplaires ont été créés. Les Canadiens ont également utilisé le canon automoteur M7 Sexton, notamment pendant la Bataille de Normandie





Fiche technique du char M7 Sexton :



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : M7 Sexton ("Sacristain")



Longueur : 6,12 m

Largeur : 2,72 m

Hauteur : 2,11 m

Masse : 25 860 kg

Vitesse maximale : 39 km/h

Autonomie : 200 km





Armement principal : un canon de 25 livres Mk II Howitzer

Armement secondaire : deux mitrailleuses Bren de 7,71 mm



Moteur : Wright-Continental R975-C1 à 9 cylindres de 400 chevaux



Equipage : 6 personnes



Blindage : 25 mm





-Char SdkfZ 184 Ferdinand ("Elephant") =









Historique du char Ferdinand ("Elephant") :



Au début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, l'Armée allemande tire les premiers enseignements des batailles de chars qu'elle a livrée en France et en Pologne. Consciente de sa faiblesse dans le domaine des véhicules blindés, l'Allemagne souhaite se doter d'un char lourd, dit "chasseur de chars".



Après les travaux effectués par les ingénieurs en armement allemands, le prototype du char SdkfZ 184 est construit en 1942. Au mois de juillet de la même année, la production commence, et cet immense char est surnommé "Ferdinand" (en mémoire du Docteur Ferdinand Porsche), mais également "Elephant", en rapport avec sa masse imposante.



Construits à la hâte en prévision de l'offensive allemande vers l'Union Soviétique, les premiers exemplaires doivent faire face à de nombreux problèmes techniques, que les ingénieurs militaires ne parviennent pas à résoudre.



Toutefois, le char "Ferdinand" ou "Elephant" est employé sur le front de l'est et se révèle particulièrement efficace contre les blindés Soviétiques. Malgré ces succès, il ne dispose pas à cette époque d'arme de défense rapprochée anti-infantrie et nombreux sont les fantassins Soviétiques qui parviennent à détruire des chars SdkfZ 184, notamment pendant la Bataille de Koursk, où les "Elephant" ont été pour la première fois employés.



Les versions suivantes de ce "chasseur de chars" seront ainsi dotées de deux mitrailleuses lourdes MG 34. Toutefois son prix exorbitant et sa lenteur pousseront l'Armée allemande à ne produire qu'une très faible quantité de ce char SdkfZ 184 : quatre exemplaires seulement seront encore disponibles à la fin de la guerre en 1945.





Fiche technique du char Ferdinand ("Elephant") :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Ferdinand / Elephant - SdkfZ 184



Longueur : 8,14 m

Largeur : 3,38 m

Hauteur : 2,97 m

Masse : 65 000 kg

Vitesse maximale : 30 km/h

Autonomie : 114 km





Armement principal : un canon de 88mm Pak 43 L/71

Armement secondaire : deux mitrailleuses de 7,92 mm MG 34



Moteur : deux Maybach HL 120 TRM de 600 chevaux

Consommation : 833 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 200 mm

Blindage arrière : 30 mm





-Char Nahverteidigungsgerät "Jagdpanther" =











Historique du char Jagdpanther :



A la fin de l'année 1942, l'Allemagne doit faire face à un manque de moyens économiques et industriels dans la construction des engins blindés, et les ingénieurs militaires allemands reçoivent comme consigne de créer un nouveau char, performant mais peu coûteux.



Un premier prototype est ainsi fabriqué en octobre 1943 : le châssis est celui du char Panther, le principe de la tourelle a été supprimé pour des raisons de coûts, tandis que le canon utilisé est un Pak 43 de 88 mm, particulièrement efficace.



La production commence trois mois plus tard en janvier 1944, et les premiers exemplaires seront livrés en juin 1944, au moment même où les Alliés débarquent en Normandie. Massivement déployés dans cette région pour tenter de repousser les Américains, les Britanniques et les Canadiens à la mer, les chars Jagdpanther vont détruire de nombreux chars adverses, avant d'être tous à leur tour réduit en cendre par l'aviation alliée.



Seuls 392 exemplaires ont été construits de janvier 1944 à mars 1945, mais le char Jagdpanther s'est imposé comme l'un des blindés allemands les plus performants de toute la Seconde Guerre mondiale.





Fiche technique du char Jagdpanther :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Nahverteidigungsgerät "Jagdpanther"



Longueur : 9,87 m

Largeur : 3,27 m

Hauteur : 2,72 m

Masse : 45 500 kg

Vitesse maximale : 55 km/h

Autonomie : 257 km





Armement principal : un canon de 88 mm Pak 43 L/71

Armement secondaire : une mitrailleuse de 7,92 mm MG 34



Moteur : Maybach HL 230 P 30 de 700 chevaux

Consommation : 280 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 100 mm

Blindage arrière : 16 mm





-Char Panther PzKpfw V modèle G =









Historique du char Panther :



A partir de l'année 1941, les Allemands doivent faire face au redoutable char Soviétique T-34 et ils ne disposent pas véritablement d'engin blindé assez performant pour le contrer. L'Armée allemande décide aussitôt de créer un char capable de renforcer son parc blindé.



Après des études effectuées sur des T-34 capturés sur le front de l'est, le premier prototype est construit en septembre 1942 par l'entreprise MAN. La production est aussitôt lancée, et les besoins en blindés de l'Armée allemande sont si forts que d'autres firmes, telles que DB, Henschel et Maschinenfabrik Niedersachsen, reçoivent également des commandes.



Rapide et maniable, malgré la masse imposante de son blindage (cependant assez faible sur les faces latérales), le PzKpfw V Panther reçoit son baptême du feu sur le front de l'est en juillet 1943. Extrêmement performant, les chars Soviétiques accusent de lourdes pertes et parviennent difficilement à résister face les attaques du PzKpfw V Panther. Ils doivent en moyenne sacrifier 9 de leur T-34 pour détruire un Panther.



La fabrication de ce char s'arrêtera en mars 1945, alors que les bombardements Alliés des usines d'armement allemandes avaient déjà très nettement ralenti la production mensuelle du char Panther, considéré comme l'un de meilleurs chars allemands de toute la Seconde Guerre mondiale, après le char Tigre.





Fiche technique du char Panther :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : PzKpfw V Panther G



Longueur : 8,66 m

Largeur : 3,27 m

Hauteur : 2,85 m

Masse : 45 500 kg

Vitesse maximale : 55 km/h

Autonomie : 257 km





Armement principal : un canon de 75 mm Kwk 42 L/70

Armement secondaire : une mitrailleuse de 7,92 mm MG 42, une mitrailleuse 7,92 mm MP 44



Moteur : Maybach HL 230 P 30 à 12 cylindres de 700 chevaux

Consommation : 280 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote, 1 opérateur radio et mitrailleur, et 1 chargeur)



Blindage avant : 110 mm

Blindage arrière : 16 mm





-Char Panzer IV E =











Historique du char Panzer IV E :



Le char Panzer IV est imaginé par les ingénieurs allemands avant le début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, en 1935. Produit à partir de 1936, ce char est dans un premier temps destiné à apporter un soutien aux actions de l'infanterie, mais dés ses premières utilisations au combat (d'abord sur le front de l'est, ensuite à l'ouest puis en Méditerranée), il apparait comme un véritable destructeur de chars, malgré la faiblesse de son blindage.



A partir de 1942, de très nombreuses modifications sont apportées au Panzer IV, afin de concentrer son utilisation sur la lutte antichars. Ainsi, plus d'une dizaines de modèles sont produits par les industries d'armement allemandes.



Les principales modifications se font en fonction des divers enseignements tirés des batailles en Pologne et en France notamment : le blindage est renforcé et son utilisation élargie à diverses missions.



Plus de 7000 Panzer IV ont été construits pendant toute la Seconde Guerre mondiale. C'est l'un des chars qui a coûté le moins cher à l'Allemagne (103 462 RM, soit plus de moitié moins qu'un char Tigre).





Fiche technique du char Panzer IV E :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Panzer IV E



Longueur : 5,92 m

Largeur : 2,86 m

Hauteur : 2,68 m

Masse : 21 000 kg

Vitesse maximale : 42 km/h

Autonomie : 224 km





Armement principal : un canon de 75 mm StuK. 37 L/24

Armement secondaire : deux mitrailleuses MG 34 de 7,92 mm



Moteur : Maybach HL 120 TRM de 300 chevaux

Consommation : 210 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage : 50 mm





-Char Panzer IV J =











Historique du char Panzer IV J



Le char Panzer IV est imaginé par les ingénieurs allemands avant le début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, en 1935. Produit à partir de 1936, ce char est dans un premier temps destiné à apporter un soutien aux actions de l'infanterie, mais dés ses premières utilisations au combat (d'abord sur le front de l'est, ensuite à l'ouest puis en Méditerranée), il apparait comme un véritable destructeur de chars, malgré la faiblesse de son blindage.



A partir de 1942, de très nombreuses modifications sont apportées au Panzer IV, afin de concentrer son utilisation sur la lutte antichars. Ainsi, plus d'une dizaines de modèles sont produits par les industries d'armement allemandes.



Les principales modifications se font en fonction des divers enseignements tirés des batailles en Pologne et en France notamment : le blindage est renforcé et son utilisation élargie à diverses missions.



Plus de 7000 Panzer IV ont été construits pendant toute la Seconde Guerre mondiale. C'est l'un des chars qui a coûté le moins cher à l'Allemagne (103 462 RM, soit plus de moitié moins qu'un char Tigre).



Le modèle J de la classe Panzer IV est le dernier produit pendant la Seconde Guerre mondiale : la longeur du canon a été augmentée tout comme l'épaisseur de son blindage.





Fiche technique du char Panzer IV J



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Panzer IV J



Longueur : 7,02 m

Largeur : 2,88 m

Hauteur : 2,68 m

Masse : 26 000 kg

Vitesse maximale : 38 km/h

Autonomie : 272 km





Armement principal : un canon de 75 mm StuK. 40 L/43

Armement secondaire : deux mitrailleuses MG 34 de 7,92 mm



Moteur : Maybach HL 120 TRM de 300 chevaux

Consommation : 250 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 80 mm

Blindage arrière : 15 mm





-Panzerkampfwagen VI (Tiger) Auf. E - Char Tigre =











Historique du Panzer VI Tigre I :



L'étude de conception du Panzerkampfwagen (PzKpfw) VI Tigre I débute en 1937 et c'est en 1942 qu'il commence à être produit. Les deux entreprises qui se chargent de sa construction sont Porsche et Henschel.



Il s'agit d'un char qui se veut très lourd (plus de 50 tonnes) capable de traverser toutes sortes d'obstacles et chargé remplacer les PzKpfw II et III vieillissants qui n'ont pas été très brillants contre les char français et britanniques en 1940.



Armé du redoutable canon de 88 qui n'est autre que l'excellent canon de 88 mm Flak 36 monté sur tourelle, le char Tigre I est doté d'un large blindage (entre 8 et 10 cm de blindage selon les emplacements) le protégeant de la grande majorité des armes antichars et assurant son invulnérabilité contre les tirs frontaux.



Le char PzKpfw IV (Le 5 mars 1943, le reçoit la dénomination Tiger I) effectue son baptême du feu sur le front Russe, lors de la Bataille de Leningrad en août 1942.



Désormais le maître incontesté des champs de bataille en Europe, le Tigre allie une bonne protection, une grande mobilité et une puissance de feu incomparable. Il domine très largement le Sherman américain sans parler des chars britanniques.



Mais son principal défaut réside dans le fait qu'il est difficile de produire autant de chars Tigre que les troupes allemandes ont en besoin. En Normandie, si les divisions de Panzer sont dotées de chars Tigre chargés de lancer une contre-offensive, ces blindés sont trop peu nombreux pour véritablement gêner les Alliés. Tout de même, des actions comme celles menées par Michael Wittman sur PzKpfw IV Tiger I marquent la supériorité de ce char, considéré comme l'un des meilleurs engins blindés de toute la Seconde Guerre mondiale.





Fiche technique du Panzer VI Tigre I :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : PzKpfw VI Tigre I



Longueur : 8,45 m

Largeur : 3,7 m

Hauteur : 2,93 m

Masse : 57 000 kg

Vitesse maximale : 38 km/h

Autonomie : 140 km





Armement principal : canon KwK 36 L/56 de 88 mm (qui n'est autre que le canon de 88 mm Flak 36 monté sur tourelle)

Armement secondaire : trois mitrailleuses MG 34 ou MG 42 de 7,92 mm



Moteur : Maybach HL 230 de 694 chevaux

Consommation : 487 litres aux 100 kilomètres.



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 100 mm

Blindage flancs : 80 mm



-Panzerkampfwagen VI Königstiger - Tigre Royal =









Historique du Panzer VI Königstiger :



L'étude de conception du Panzerkampfwagen (PzKpfw) VI Königstiger débute en mai 1941 et se poursuit jusqu'en 1943. Dessiné par l'entreprise allemande Henschel, le but de ce nouveau char est de remplacer le Tigre. Les premières unités sont livrées début 1944 et le char connait son baptème du feu en mai de la même année à la bataille de Minsk.



Le char "Tigre Royal" se distingue par sa masse extraordinaire (près de 70 tonnes). En effet, les ingénieurs cherchant à améliorer les caractéristiques du char Tigre, ont multiplié les ajouts (le blindage, notamment frontal, est largement renforcé), les options et ont modernisé les équipements ayant déjà fait leurs preuves, ceci entrainant une augmentation considérable de sa masse.



Par conséquent, la mobilité et l'autonomie du char Tigre II s'en trouvent très nettement diminuées. Pour palier à ces points faibles, son armement est renforcé. Son canon de 88 mm peut tirer jusqu'à 10 kilomètres, et perce tous les types de blindage connus jusqu'alors.



Pendant la bataille de Normandie, le Tigre II est la terreur des troupes alliées. A tel point que seuls l'aviation et la marine de guerre en viennent à bout. Vainqueur de tous les duels, il n'a jamais été détruit par un tir frontal. Seuls les tirs rapprochés et de flanc ont pu le réduire au silence.



489 exemplaires du char Tigre Royal ont été construits pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Ce modèle demeure l'un des meilleurs chars de toute cette période.





Fiche technique du Panzer VI Königstiger :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : PzKpfw VI Königstiger



Longueur : 10,28 m

Largeur : 3,65 m

Hauteur : 3,09 m

Masse : 69 800 kg

Vitesse maximale : 41 km/h

Autonomie : 110 km



Armement principal : canon de 88 mm

Armement secondaire : trois mitrailleuses MG 34 ou MG 42 de 7,92 mm



Moteur : V12 Maybach HL 230 P30

700 chevaux

Consommation : 487 litres aux 100 kilomètres.



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage avant : 150 mm

Blindage flancs : 80 mm

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #9 on: May 20, 2009, 11:10:33 am »
Char "funnies" de Percy Hobart :





-Char Sherman "Crabe" =













Historique du char Sherman Crabe



Pour soutenir l'infanterie à travers les champs de mines sur les terrains d'opération en Europe et dans le Pacifique, les ingénieurs militaires américains décident de modifier leur nouveau char, construit à partir de 1942, dénommé M4 Sherman, qui est non seulement utilisé par les forces américaines, mais également par les forces britanniques, canadiennes, et françaises libres.



Le char M4 Sherman, qui n'est de loin pas le meilleur char de la Seconde Guerre mondiale, est cependant un char maniable dont le châssis permet d'ajouter un certain nombre de modifications.



Ainsi, la version "Crabe" du char Sheman voit le jour : il s'agit d'un modèle "chasseur de mines" qui est doté de deux bras métalliques situés à l'avant du char et reliés par un cylindre. Autour de ce cylindre, de longues chaînes sont accrochées et touchent le sol.



Au contact d'une mine anti-personnelle ou antichars, les chaînes en déclenchent le dispositif : l'explosion ne détruit aucun élément du char Sherman, qui peut poursuivre sa progression à l'intérieur du champ de mines.



Le char Sherman Crabe est l'un des "Funnies" ("Drôles"), surnom donné par les militaires britanniques et américains aux engins inventés par le général anglais Percy Hobbart.





Fiche technique du char Sherman Crabe



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Sherman Crab



Longueur : 6,06 m

Largeur : 2,62 m

Hauteur : 2,74 m

Masse : 31 600 kg

Vitesse maximale : 40 km/h

Autonomie : 160 km





Armement principal : canon de 75 mm

Armement secondaire : une mitrailleuse Browning en 7,62 mm pour le copilote et une mitrailleuse Browning en 7,62 mm dans l'axe du canon depuis la tourelle



Moteur : 5 moteurs à essence de 6 cylindres Multibank Chrysler A57 pour 425 hp à 2850 tours/minutes



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage coque : 50 mm avant, 38 mm arrière, 38 mm flancs

Blindage tourelle : 75 mm avant, 50 mm arrière, 50 mm flancs





-Char M4A2 Sherman III Duplex Drive "Donald Duck" =











Historique du char Duplex Drive :



Dans le but d'apporter un soutien rapide et efficace à l'infanterie dans le cadre d'une opération amphibie ou d'un franchissement de fleuve, l'armée américaine souhaite disposer de blindés capables de franchir une certaine distance dans l'eau de manière autonome.



Les ingénieurs militaires américains pensent alors à créer une jupe imperméable qui entoure un char doté d'hélices, de telle manière à ce que le véhicule blindé flotte. Ils adaptent cette technique au châssis d'un char M4A2 Sherman III.



La jupe flottante relevée et une fois dans l'eau, les hélices du char sont mises en route et le véhicule blindé peut atteindre les 4 noeuds par temps calme. Ce char, dénommé Duplex Drive, porte les initiales DD. Les militaires américains et britanniques vont très vite surnommer ce char "Donald Duck" en rapport avec ces initiales.



Lorsque le char Sherman DD atteint un rivage, la jupe flottante est abaissée et le blindé retrouve ses propriétés terrestres et peut ainsi appuyer l'infanterie au plus près lors d'un débarquement ou d'un franchissement de fleuve.



Utilisés pendant le débarquement de Normandie et lors des franchissements du Rhin, le char Duplex Drive permet de disposer d'une tête de pont à forte puissance de feu, sans employer de moyens extérieurs (navires, ponts...) qui peuvent compliquer des opérations.



Mais les Sherman Duplex Drive peuvent difficilement naviguer sur une mer démontée, comme ce fut le cas pendant le Débarquement de Normandie, et la plupart des engins déployés sur Omaha Beach ont coulé à pic, parfois avec leur équipage.



Le char Sherman Duplex Drive est l'un des "Funnies" ("Drôles"), surnom donné par les militaires Britanniques et américain aux engins inventés par le général anglais Percy Hobart.





Fiche technique du char Duplex Drive :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : M4A2 Sherman III DD ("Duplex Drive")



Longueur : 5,92 m

Largeur : 2,62 m

Hauteur : 2,74 m

Masse : 31 800 kg





Vitesse maximale sur terre : 34 km/h

Vitesse maximale en mer : 4 noeuds





Autonomie : 160 km





Armement principal : canon de 75 mm M3

Armement secondaire : une mitrailleuse Browning en 7,62 mm pour le copilote, une mitrailleuse Browning en 7,62 mm dans l'axe du canon depuis la tourelle, une mitrailleuse Browing en 12,7 mm antiaérien



Moteur : moteur diesel GM 6046 de 410 chevaux

Consommation : 279 litres au 100 kilomètres



Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur)



Blindage coque : 50 mm avant, 38 mm arrière, 38 mm flancs

Blindage tourelle : 75 mm avant, 50 mm arrière, 50 mm flancs





-Char Mark IV Churchill Arks =











Historique du Mark IV Churchill Arks



Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé, jugé trop ancien. Mais, en 1940, alors que les ingénieurs anglais sont en pleine étude d'un nouveau modèle, les troupes françaises et britanniques fuyent à Dunkerque : la majeure partie des blindés anglais sont aux mains des allemands.



Face à ce problème, la mise en route du projet d'armement s'accélère pour que rapidement le premier modèle soit disponible. Mais dans la précipitation, tous les premiers modèles de ce nouveau char, dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.



La forme particulière du char Mark IV (initialement A22 et connu sous le nom de "Churchill"), a été conçue par les ingénieurs de l'entreprise Vauxhall Motors. Ce char possède la même structure que le modèle initial, Mark I, étudié pour la Première Guerre mondiale.



Ce châssis a servi, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces britanniques lors du débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies".



La version du Churchill Arks correspond au modèle "poseur de pont". En effet, le char peut déployer une vaste passerelle au-dessus d'un fossé ou d'un mur anti-char, permettant à l'infanterie et aux véhicules de traverser l'obstacle.



Le char Churchill Arks est l'un des "Funnies" ("Drôles"), surnom donné par les militaires britanniques et américains aux engins inventés par le général anglais Percy Hobbart.





Fiche technique du Mark IV Churchill Arks



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Churchill Arks



Longueur : 7,65 m

Largeur : 3,25 m

Hauteur : 2,45 m

Masse : 39 600 kg

Vitesse maximale : 27 km/h

Autonomie : 144 km





Moteur : Bedford Twin-Six de 350 chevaux

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Blindage avant : 152 mm

Blindage arrière : 35 mm



Spécialité : franchissement d'obstacles antichars





-Char Mark IV Churchill Avre =













Historique du Mark IV Churchill Avre



Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé, jugé trop ancien. Mais, en 1940, alors que les ingénieurs Anglais sont en pleine étude d'un nouveau modèle, les troupes Françaises et Britanniques fuyent à Dunkerque : la majeure partie des blindés Anglais sont aux mains des allemands.



Face à ce problème, la mise en route du projet d'armement s'accélère pour que rapidement le premier modèle soit disponible. Mais dans la précipitation, tous les premiers modèles de ce nouveau char, dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.



La forme particulière du char Mark IV (initialement A22 et connu sous le nom de "Churchill"), a été conçue par les ingénieurs de l'entreprise Vauxhall Motors. Ce char possède la même structure que le modèle initial, Mark I, étudié pour la Première Guerre mondiale.



Ce châssis a servi, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces britanniques lors du Débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies" (les "rigolos").



La version du Churchill Avre correspond au modèle "char mortier". En effet, le char n'est pas doté d'un canon classique de 75 mm comme l'est le char Churchill classique. Il est armé d'un mortier capable de détruire tout obstacle et sert ainsi d'artillerie embarquée offrant un soutien rapproché maximal à l'infanterie.



Le char Churchill Avre est l'un des "Funnies", surnom donné par les militaires britanniques et américains aux engins inventés par le général anglais Percy Hobbart.





Fiche technique du Mark IV Churchill Avre



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Churchill Avre



Longueur : 7,65 m

Largeur : 3,25 m

Hauteur : 2,45 m

Masse : 39 600 kg

Vitesse maximale : 27 km/h

Autonomie : 144 km





Moteur : Bedford Twin-Six de 350 chevaux

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Blindage avant : 152 mm

Blindage arrière : 35 mm



Spécialité : artillerie embarquée





-Char Mark IV Churchill Bobbins =











Historique du Mark IV Churchill Bobbins



Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé, jugé trop ancien. Mais, en 1940, alors que les ingénieurs Anglais sont en pleine étude d'un nouveau modèle, les troupes françaises et britanniques fuyent à Dunkerque : la majeure partie des blindés anglais sont aux mains des allemands.



Face à ce problème, la mise en route du projet d'armement s'accélère pour que rapidement le premier modèle soit disponible. Mais dans la précipitation, tous les premiers modèles de ce nouveau char, dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.



Ce châssis a servi, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces Britanniques lors du débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies".



En 1942, les Alliés préparent le débarquement de Dieppe (opération Jubilée) et font face à un premier problème : la plage de Dieppe est recouverte de galets, par conséquent l'infanterie et les véhicules ne pourront pas évoluer facilement.



La version du Churchill Bobbins est la solution du problème, car il correspond au modèle désigné pour le "franchissement". En effet, le char est doté d'une "bobine" (d'où le nom "Bobbins") qui déploit à l'avant de l'engin un tapis solide sur lequel l'infanterie et les véhicules peuvent évoluer plus facilement et donc plus rapidement.



Ce tapis déployé peut également baliser une route dégagée par les tanks chasseurs de mines et indiquer ainsi le bon chemin à emprunter.



Le char Churchill Bobbins est l'un des "Funnies" ("Drôles"), surnom donné par les militaires britanniques et américains aux engins inventés par le général anglais Percy Hobbart.





Fiche technique du Mark IV Churchill Bobbins



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Churchill Bobbins



Longueur : 7,65 m

Largeur : 3,25 m

Hauteur : 2,45 m

Masse : 39 600 kg

Vitesse maximale : 27 km/h

Autonomie : 144 km





Moteur : Bedford Twin-Six de 350 chevaux

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Blindage avant : 152 mm

Blindage arrière : 35 mm



Speciality : installation of a "carpet" to facilitate the progression of light vehicles and infantry on the ground





-Char Mark IV Churchill Crocodile =









Historique du Mark IV Churchill Crocodile



Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé, jugé trop ancien. Mais, en 1940, alors que les ingénieurs anglais sont en pleine étude d'un nouveau modèle, les troupes françaises et britanniques fuyent à Dunkerque : la majeure partie des blindés anglais sont aux mains des allemands.



Face à ce problème, la mise en route du projet d'armement s'accélère pour que rapidement le premier modèle soit disponible. Mais dans la précipitation, tous les premiers modèles de ce nouveau char, dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.



Ce châssis a servi, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces britanniques lors du débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies".



En 1943, les ingénieurs militaires britanniques mettent au point le modèle lance-flamme du char Churchill, dénommé Crocodile, capable de produire une flamme qui s'élance sur une dizaine de mètres dans l'axe du véhicule. Ces flammes permettent aux Alliés de détruire les abris et les bunkers ennemis sans nécessairement faire appel aux équipes de démolition de l'infanterie.



Le char Churchill Crocodile est l'un des "Funnies" ("Drôles"), surnom donné par les militaires britanniques et américains aux engins inventés par le général anglais Percy Hobbart.





Fiche technique du Mark IV Churchill Crocodile



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Churchill Crocodile



Longueur : 7,65 m

Largeur : 3,25 m

Hauteur : 2,45 m

Masse : 39 600 kg

Vitesse maximale : 27 km/h

Autonomie : 144 km





Moteur : Bedford Twin-Six de 350 chevaux

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Armement principal : un canon de 75 mm (6 livres) Mk III ROQF

Armement secondaire : deux mitrailleuses Besa de 7,92 mm et un lance-flamme



Blindage avant : 152 mm

Blindage arrière : 35 mm



Spécialité : char lance-flammes





-Char Mark IV Churchill Fascine =











Historique du Mark IV Churchill Fascine



Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé, jugé trop ancien. Mais, en 1940, alors que les ingénieurs anglais sont en pleine étude d'un nouveau modèle, les troupes françaises et britanniques fuyent à Dunkerque : la majeure partie des blindés anglais sont aux mains des Allemands.



Face à ce problème, la mise en route du projet d'armement s'accélère pour que rapidement le premier modèle soit disponible. Mais dans la précipitation, tous les premiers modèles de ce nouveau char, dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.



Ce châssis a servi, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces Britanniques lors du Débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies".



Dans le soucis d'améliorer la vitesse de leurs unités lors de l'assaut d'un objectif, les militaires Alliés demandent aux ingénieurs de leur confectionner des engins supprimant les obstacles. C'est ainsi que le char Churchill Fascine voit le jour, son principe d'utilisation remonte à la Première Guerre mondiale, quand l'infanterie et les chars devaient traverser rapidement les tranchés : un char, doté d'un cylindre autour duquel est enroulé une dizaine de mètres de planches de bois, déroule sa cargaison à l'intérieur d'un fossé.



Le fossé est ainsi comblé, le char et l'infanterie peuvent immédiatement traverser.



Le char Churchill Fascine est l'un des "Funnies" ("Drôles"), surnom donné par les militaires britanniques et américains aux engins inventés par le général anglais Percy Hobbart.





Fiche technique du Mark IV Churchill Fascine



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Mark IV Churchill Fascine



Longueur : 7,65 m

Largeur : 3,25 m

Hauteur : 2,45 m

Masse : 39 600 kg

Vitesse maximale : 27 km/h

Autonomie : 144 km





Moteur : Bedford Twin-Six de 350 chevaux

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Armement principal : un canon de 75 mm (6 livres) Mk III ROQF

Armement secondaire : deux mitrailleuses Besa de 7,92 mm et un lance-flamme



Blindage avant : 152 mm

Blindage arrière : 35 mm



Spécialité : comblement d'obstacles de type fossés antichars

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #10 on: May 20, 2009, 11:25:30 am »
Véhicules de transport :





-Jeep Willys MB =











Historique de la Jeep Willys MB



En 1940, l'armée américaine décide de se doter d'un véhicule léger de reconnaissance. Elle fait appel à l'entreprise American Bantam Car Company située en Pennsylvanie (USA). Les industries Willys et Ford participent également à la fabrication de prototypes, chacun de leur côté.



Le modèle retenu en octobre 1941 par l'armée américaine est celui produit par l'entreprise Willys et dénommé MB. Mais une fois les Etats-Unis entrés en guerre après l'épisode de Pearl Harbor en décembre 1941, l'Armée souhaite être alimentée en véhicules de reconnaissance par au moins deux fournisseurs différents : elle choisit Ford, qui produit le même véhicule fabriqué par Willys mais dénommé cette-fois ci par GPW.



Très rapidemment, ce petit véhicule de reconnaissance est surnommé "Jeep". L'origine de ce surnom proviendrait de la contraction orale des lettres GP (pour "General Purpose" : Rôle Multiple) qui devient "Jeep".



Rapide et pratique, ce véhicule devient effectivement la "voiture à tout faire" de l'armée américaine. Ainsi peut-on voir des Jeep ambulances, transports de troupes, de commandement, etc...



Utilisée par une grande majorité des armées dans le monde après la Seconde Guerre mondiale, la Jeep est un des symboles de ce conflit international.





Fiche technique de la Jeep Willys MB



Pays constructeur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Jeep Willys MB

Production totale : 650 000 unités (pendant la Seconde Guerre mondiale)



Longueur : 3,36 m

Largeur : 1,58 m

Hauteur : 1,77 m

Masse : 1400 kg

Vitesse maximale : 105 km/h

Autonomie : 380 km



Armement : une mitrailleuse Browning de 12,7 mm





Moteur : Willys Overland MB essence à 4 cylindres de 60 chevaux à 3820 tr/min







-Half Track M3 =











Historique du Half Track M3



En 1931, l'armée américaine souhaite se doter d'un véhicule semi-chenillé de transport de troupe, comme il en existe alors dans l'Armée Française. S'inspirant de divers modèles, et notamment du Kegresse P17 Français, les Américains mettent au point leur propre véhicule semi-chenillé, appelé en Anglais "Half Track".



En 1940, alors que près de 70 modèles différents ont été proposés aux forces terrestres américaines, la décision se porte sur le modèle M3, qui commence à être produit la même année.



Bien que ces véhicules soit utilisés jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la production du Half Track M3 s'arrête en 1944.



Différentes versions du M3 ont également été produites entre 1940 et 1944, notamment un modèle (nommé ACP) armé d'un canon anti-char de 75 mm.





Fiche technique du Half Track M3



Pays constructeur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Half Track M3



Longueur : 6,17 m

Largeur : 2,22 m

Hauteur : 2,26 m

Masse : 5610 kg

Vitesse maximale : 72 km/h

Autonomie : 312 km



Armement : une mitrailleuse Browning de 12,7 mm



Equipage : 3 hommes

Transport : 10 hommes équipés





Moteur : White 160AX essence à 6 cylindres en ligne de 147 chevaux à 3 000 tr/min



Blindage avant : 13 mm

Blindage arrière : 7 mm





-GMC CCKW 353 =











Historique du GMC CCKW 353



Avant l'entrée en guerre des Etats-Unis, l'armée américaine décide de proposer à différentes entreprises la création d'un véhicule de transport de troupe rapidement disponible et pratique.



En 1941, la firme GMC remporte le concours et la production en série débute. Les qualités de ce véhicule sont nombreuses : l'utilisation d'une bâche pour recouvrir la cabine apporte une véritable économie, comparé à l'utilisation de tôle.



Facilement déployable, le GMC CCKW 353 peut servir tout aussi bien au transport de troupes (capacité de 10 hommes équipés dans la cabine et 2 personnes à l'avant), qu'à l'évacuation médicale et au ravitaillement en vivres et en munitions. Très rapidement, le GMC CCKW 353 s'est imposé comme le principal véhicule de transport des armées américaines, et près de 800 000 exemplaires ont été construits entre 1941 et 1945.



Vendu dans le monde entier après la Seconde Guerre mondiale, ce véhicule est resté en service au sein de nombreuses armées et notamment en Europe, jusque dans les années 90.





Fiche technique du GMC CCKW 353



Pays constructeur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : GMC CCKW 353



Longueur : 6,51 m

Largeur : 2,24 m

Hauteur : 2,80 m

Masse : 2500 kg

Vitesse maximale : 72 km/h

Autonomie : 385 km



Armement : une mitrailleuse Browning de 12,7 mm



Transport : 10 hommes équipés





Moteur : GMC 270 à 6 cylindres, 4 417 cc et 104 chevaux à 2 750 tr/min





-GMC DUKW 353 =











Historique du GMC DUKW 353



En 1942, l'armée américaine, représentée par le Commanding General, Service and Supply, fait appel au National Defence Research Committee afin de disposer d'un véhicule amphibie, capable de se déplacer aussi bien en mer que sur terre.



Disposant de 6 roues motrices, le premier prototype est fabriqué par la General Motors Company. Immédiatement adopté par l'U.S. Army, le GMC DUKW 353 se déplace dans l'eau à l'aide d'une hélice.



Cet engin permet de transporter une grande quantité de matériel divers (jusqu'à 2368 kg) ou 25 soldats équipés. Très utilisé lors des exercices amphibies, et notamment lors du Débarquement de Normandie, sa manoeuvrabilité permet au DUKW d'effectuer la navette entre les navires de transport et la plage ou encore traverser des rivières.



Utilisés lors de la guerre de Corée, les GMC DUKW 353 ont été très appréciés par les soldats américains. Le DUKW est resté en service jusque dans les années 50.





Fiche technique du GMC DUKW 353



Pays constructeur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : GMC DUKW 353



Longueur : 9,45 m

Largeur : 2,10 m

Hauteur : 2,44 m

Masse : 6600 kg





Vitesse maximale dans l'eau : 10 km/h

Vitesse maximale sur route : 80 km/h

Autonomie maximale dans l'eau : 80 km

Autonomie maximale sur route : 385 km





Armement : une mitrailleuse Browning de 12,7 mm



Transport : 25 soldats équipés ou possibilité d'embarquer jusqu'à 2368 kg de matériel



Moteur : GMC 270 à 6 cylindres, 4 417 cc de 104 chevaux à 2 750 tr/min





-Harley-Davidson WLA =









Historique de la Harley-Davidson WLA



Le 7 décembre 1941, les Japonais attaquent la base militaire américaine de Pearl Harbor et les Etats-Unis entrent en guerre : l'armée américaine passe immédiatement une commande auprès de Harley-Davidson pour équiper ses agents de liaison et sa police militaire de la moto HD WLA, d'abord appelée HD XE ("Experimental").



Alors que dans un premier temps l'entreprise produit également des exemplaires pour des acheteurs civils, la demande devient si forte à partir de 1943 que Harley-Davidson produit quasi uniquement des unités pour les forces militaires alliées. Les Américains, mais également les Britanniques et mêmes les Soviétiques sont équipés de la moto HD WLA.



En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, près de 60 000 exemplaires de la Harley-Davidson WLA ont été construits et la production se poursuit encore pendant quelques années : les ventes explosent dans le civil, tandis que différentes armées étrangères achètent les motos WLA en surplus de l'armée américaine.





Fiche technique de la Harley-Davidson WLA



Pays constructeur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : HD WLA



Longueur : 2,23 m

Largeur : 0,90 m

Hauteur : 1,04 m

Masse : 330 kg

Vitesse maximale : 95 km/h

Autonomie : 350 km





Moteur : Harley-Davidson WLA essence à 2 cylindres en V, 750 cc de 23 chevaux à 4 600 tr/min





-Universal Bren Carrier N°2 Mk I =















Historique de l'Universal Bren Carrier N°2 Mk I



L'Armée Britannique réalise, au début de la Seconde Guerre mondiale, qu'elle ne possède pas de véhicule de reconnaissance et de soutien d'infanterie suffisament efficace. Les ingénieurs militaires Anglais reçoivent alors la mission de construire un nouveau véhicule capable de remplir ce rôle.



C'est ainsi qu'en 1940, les premiers modèles sont construits et sont rapidement engagés dans les forces armées alliées qui désirent se doter de ce véhicule. Son mode de fonctionnement est simple : il s'agit de fournir à l'infanterie un engin rapide capable de protéger les soldats des tirs d'armes légères et de fournir en même temps un feu nourri.



La forme rectangulaire du Universal Bren Carrier permet à 5 personnes de s'installer à bord et d'ouvrir le feu depuis l'intérieur ; de plus, une mitrailleuse lourde de type Bren (d'où le nom "Bren Carrier" - "Transporteur de Bren") peut être mise en batterie dans une structure spécialement prévue à cet effet.



Dans d'autres cas, le véhicule Universal Bren peut transporter du matériel, intervenir avec à son bord un mortier de 81 mm ou un lance-roquette antichars.



L'Universal Bren Carrier a été très apprécié pour sa formidable mobilité et sa vitesse. Il a été utilisé sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale.





Fiche technique de l'Universal Bren Carrier N°2 Mk I



Pays constructeur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Carden Loyd Universal Carrier N°2 Mk I



Longueur : 3,75 m

Largeur : 2,10 m

Hauteur : 1,60 m

Masse : 4250 kg

Vitesse maximale : 51 km/h

Autonomie : 256 km





Armement : un fusil-mitrailleur Bren de 7,7 mm



Moteur : Ford essence à 8 cylindres de 85 chevaux à 2 800 tr/min



Equipage : 5 personnes



Blindage : 12 mm





-Opel-Blitz 36-6700A =











Historique de l'Opel-Blitz 36-6700A



Au début des années 1930, la firme allemande Opel AG produit un camion léger et rapide appelé Blitz, capable de transporter une importante quantité de matériels (théoriquement 3100 kilogrammes de charge) divers malgré sa faible masse.



L'Armée allemande est séduite par les performances de ce véhicule, et lance les premières commandes à la firme Opel. Des versions diverses peuvent être facilement mises au point, et ce camion s'impose rapidement comme le premier véhicule de transport au sein de l'Armée allemande.



A partir de 1937, des modèles dotés de quatre roues motrices sont également produits et livrés à l'Armée allemande.



Le camion Opel-Blitz 36-6700A a servit sur la plupart des champs de bataille où l'Allemagne s'est engagée et à fait preuve d'une grande résistance aux longues distances et aux mauvaises conditions de route (chaleur, froid, chemins de campagne, etc...).



Près de 82 000 unités ont été construites entre 1937 et 1944.





Fiche technique de l'Opel-Blitz 36-6700A



Pays constructeur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Opel-Blitz 36-6700A



Longueur : 5,95 m

Largeur : 2,34 m

Hauteur : 3,18 m

Masse : 3350 kg

Vitesse maximale : 80 km/h

Autonomie : 307 km





Moteur : Opel 4 cylindres, 3626 cc de 68 chevaux à 3800 tr/min





-SdKfz (SonderKraftfahrzeug) 234 "Puma" =











Historique du SdKfz 234 "Puma"



L'Allemagne, préparant de grandes offensives dans les régions désertiques d'Afrique du Nord, décide en 1940 de se doter d'un char à roues afin de supprimer un certain nombre de difficultés occasionnées par la maintenance des engins chenillés dans le désert.



Les ingénieurs de trois entreprises (Daimler, Schichau et Büssig) mettent ainsi au point en juillet 1942 le char à huit roues motrices nommé SdKfz 234 dont le moteur est refroidi par air.



La production du SdKfz 234, surnommé "Puma", a augmentée à partir de 1944 et ce char léger, très rapide, a été utilisé en tant que véhicule de reconnaissance et de soutien auprès de l'infanterie.



Equipé d'un canon long KwK 39/1 L/60 de 50 mm, il est également doté au niveau de la tourelle de six tubes lance-grenades pour la protection rapprochée du véhicule.



Le SdKfz 234 a été un engin de reconnaissance très efficace et doté d'une autonomie impressionnante de 900 kilomètres.





Fiche technique du SdKfz 234 "Puma"



Pays constructeur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : SdKfz 234



Longueur : 6,02 m

Largeur : 2,36 m

Hauteur : 2,28 m

Masse : 11 500 kg

Vitesse maximale : 90 km/h

Autonomie : 900 km





Armement principal : un canon KwK 39/1 L/60 de 50 mm

Armement secondaire : une mitrailleuse MG 42 de 7,92 mm et une mitrailleuse MG de 7,92 mm



Moteur : Tatra 103 à 12 cylindres en V et 210 chevaux à 2250 tr/min

Consommation : 334 litres aux 100 kilomètres



Equipage : 4 personnes



Blindage avant : 30 mm

Blindage arrière : 5 mm





-SdKfz (SonderKraftfahrzeug) 250 =











Historique du SdKfz 250



Dans les années 1930, l'Armée Française domine le domaine mondial des half-track militaires, et c'est loin d'être le cas de l'Armée allemande à la même époque ; aussi les ingénieurs militaires allemands reçoivent-ils l'ordre de dessiner un nouvel half-track, sensé moderniser le parc automobile de l'Armée allemande.



A l'approche de l'année 1939, un premier prototype est validé. Il est appelé SdKfz 250 et doit fournir un appui direct à l'infanterie, tout en effectuant des missions de reconnaissance. La production de ce véhicule commence à partir de l'année 1940.



Une fois en service dans l'Armée allemande, le SdKfz 250 a non seulement été utilisé comme transport d'infanterie, pouvant contenir deux membres d'équipage et quatre hommes voire plus si d'autres personnes se placent sur le capot comme cela a souvent été le cas, mais également en tant que poste de commandement mobile ou comme ambulance.



De plus, différentes versions du half-track ont également été produites tout au long de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1944, s'adaptant plus ou moins à l'utilisation de ce véhicule par les soldats allemands qui transformaient parfois eux-même sa structure.



Malgré son titre de "véhicule à tout faire" de l'Armée allemande, le SdKfz reste cependant un engin très sensible aux tirs ennemis. Son blindage arrête des balles de pistolet, mais ne stoppe pas les balles de mitrailleuses lourdes





Fiche technique du SdKfz 250



Pays constructeur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : SdKfz 250



Longueur : 4,56 m

Largeur : 1,95 m

Hauteur : 1,98 m

Masse : 5610 kg

Vitesse maximale : 65 km/h

Autonomie : 350 km





Armement : deux mitrailleuses MG 34 de 7,92 mm



Moteur : Maybach HL42 TRKM essence à 6 cylindres de 100 chevaux à 3 000 tr/min



Equipage : 2 hommes (un pilote et un radio)

Transport : 4 hommes



Blindage avant : 15 mm

Blindage arrière : 6 mm





-Kübelwagen 82 =









Historique de la Kübelwagen 82



C'est en 1936 que débute le projet d'adapter la Volkswagen 60 civile en un véhicule militaire, capable de transporter quatre personnes avec leur équipement. Les premiers prototypes sont produits en 1938 et l'armée allemande sélectionne l'un des modèles qui attire son attention.



La production débute aussitôt et le premier exemplaire entre en dotation dans l'armée allemande en décembre 1939. Ce véhicule porte le nom officiel "Kübelsitz-wagen" modèle 82, mais très rapidement, les militaires allemands le surnomment Kübelwagen.



Ce véhicule apparait immédiatement comme une voiture très résistante et robuste, capable d'évoluer sur différents terrains. Deux autres versions ont été produites à partir de 1940 : l'une capable d'évoluer dans les zones arides, l'autre dans les zones très froides. Près de 55 000 exemplaires de la Kübelwagen modèle 82 ont été construits durant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale.



Diverses versions ont également été fabriquées, notamment le modèle 155, transformé en half-track, et le modèle 163, blindé.





Fiche technique de la Kübelwagen 82



Pays constructeur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Kübelsitz-wagen 82



Longueur : 3,74 m

Largeur : 1,60 m

Hauteur : 1,60 m

Masse : 725 kg

Vitesse maximale : 80 km/h

Autonomie : 383 km





Moteur : Volkswagen de 4 cylindres, 985 cc. et 24 chevaux à 3 200 tr/min



Transport : 4 personnes





-BMW R12 =











Historique de la BMW R12



Rapide et maniable, la BMW R12 est produite dans le civil à près de 20 000 exemplaires. En 1935, la déjà célèbre firme allemande BMW commence la production de la version militaire de la moto R12, afin d'équiper la police de la Wehrmacht et des unités de combat (pour la reconnaissance et les liaisons inter-armes).



La moto BMW R12 pouvait recevoir un side-car offrant ainsi à l'infanterie légère un appui feu non négligeable grâce au soutien d'une mitrailleuse type MG 34 ou MG 42.



Rapide, facilement maniable, la BMW R12 s'est révélée être une moto fiable et robuste.





Fiche technique de la BMW R12



Pays constructeur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : BMW R12



Longueur : 2,10 m

Largeur : 0,90 m

Hauteur : 0,94 m

Masse : 188 kg

Vitesse maximale : 100 km/h

Autonomie : 255 km





Moteur : BMW de 2 cylindres, 745 cc., 20 chevaux à 4 000 tr/min

2eRCP|Vazeille

  • Guest
Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #11 on: May 21, 2009, 09:31:46 am »
Avions





Chasseurs :





-North American P-51 D Mustang =











Historique du P-51 D Mustang :



En 1940, les Britanniques effectuent déjà des bombardements en Allemagne. Mais la Luftwaffe (l'Armée de l'Air allemande) et la Flak (Défense Anti-Aérienne allemande) détruisent de nombreux bombardiers et les pertes sont extrêmement sévères : pour les Alliés, cette situation doit changer au plus vite, surtout qu'ils prévoient d'effectuer des raids également le jour.



C'est ainsi qu'en 1940, la firme North Americain reçoit un appel de l'Armée de l'Air Britannique qui lui demande dans un premier temps de créer un appareil d'entraînement. Rapidement, l'entreprise North Americain met au point un avion de chasse si performant qu'il incite les Américains à en faire leur principal chasseur, capable d'escorter au maximum les bombardiers Alliés et de les défendre avec le plus d'efficacité possible des appareils ennemis, de jour comme de nuit. Son principal atout réside dans son rayon d'action qui est, à cette époque, être extraordinaire.



En 1940, la production de cet appareil débute. Ce nouveau chasseur est rapide, maniable et très performant dans le cadre des attaques d'objectifs au sol et lors de combats aériens. Cet avion porte le nom de P-51 Mustang. Différents modèles sont créés, le plus fabriqué reste cependant le modèle D.



D'une redoutable efficacité lors de bombardements d'objectifs au sol, le P-51 Mustang est extrêmement redouté des divisions blindées allemandes.



Aujourd'hui, près de 150 P-51 Mustang volent encore lors de meetings dans le monde entier, sur le 15 000 exemplaires produits pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. C'est un avion de chasse symbole de cette période.

   



Fiche technique du P-51 D Mustang :



Pays utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : P-51 D Mustang



Longueur : 9,83 m

Envergure : 11,28 m

Hauteur : 3,71 m

Poids à vide : 3232 kg

Vitesse maximale : 700 km/h

Rayon d'action : 1530 kilomètres

Plafond : 12 700 m





Armement : six mitrailleuses Browning MG 53-2 de 12,7 mm, quatre MG 151 de 20 mm, emplacements pour dix roquettes de 127 mm et possibilité d'embarquer 900 kg de bombes





Moteur : Packard V-1650-7 Merlin à 12 cylindres en V de 1 400 chevaux

 





-Lockheed P-38 Lightning =











Historique du P-38 Lightning :



En 1937, l'Armée de l'Air américaine souhaite se doter d'une puissance de feu accrue, à la fois en matière de bombardement au sol et d'appui. Elle recherche également un appareil capable d'évoluer à haute altitude.



La firme américaine Lockheed met alors en jeu une somme très importante (près de 6 millions de Dollars) pour simplement entammer l'étude du projet et reçoit l'appui de l'armée américaine.



Lockheed met au point un chasseur bombardier intercepteur et le premier prototype est fabriqué en 1939. Puissament armé et capable de transporter près de 2000 kilos de bombes, ce chasseur possède la particularité d'être le premier appareil de chasse bimoteur et bipoutre.



Le désormais appelé P-38 Lightning ("Foudre") possède un important rayon d'action, ce qui lui permet d'effectuer des raids en profondeur, mais il reste cependant moins maniable que les chasseurs classiques.



De nombreuses versions de cet appareil ont été fabriquées tout au long de la Seconde Guerre mondiale, notamment des avions de reconnaissance (dotés de caméras à la place de l'armement) et de reconnaisance.





Fiche technique du P-38 Lightning :



Pays utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Lockheed P-38 Lightning



Longueur : 11,53 m

Envergure : 15,85 m

Hauteur : 2,99 m

Poids à vide : 5806 kg

Vitesse maximale : 666 km/h

Rayon d'action : 3637 kilomètres

Plafond : 13 411 m





Armement : un canon de 20 mm Hispano, quatre mitrailleuses Browning de 12,7 mm, emplacements pour dix roquettes de 127 mm et possibilité d'embarquer près de 2000 kg de bombes





Moteur : deux moteurs Allison V-1710-111/113 de 1 475 chevaux





-Republic P-47 D Thunderbolt "Jug" =













Historique du P-47 D Thunderbolt :



C'est au courant de l'année 1940 que l'étude de cet appareil débute, après l'invasion de la France par les armées allemandes. Tirant les leçons des échecs des contre-attaques aériennes françaises, les Américains souhaitent se doter d'un avion robuste et puissament armé capable d'effectuer des missions d'attaque au sol.



La firme Republic met alors au point, au début de l'année 1941, un prototype qui fait sensation lors de son premier vol d'essai, le 6 mai 1941. Très rapide mais doué d'une manoeuvrabilité moyenne, il apparait tout de même comme l'un des meilleurs appareils de la Seconde Guerre mondiale. La production en série de l'appareil débute et les premiers exemplaires sont livrés à l'armée en novembre 1942.



C'est sous les couleurs de la 8ème Air Force Division américaine que le P-47 Thunderbolt décolle pour sa première mission opérationnelle en Angleterre, le 8 avril 1943, à savoir donner une protection rapprochée aux bombardiers alliés.



Si les premières versions du Republic P-47 Thunderbolt offrent aux pilotes une manoeuvrabilité assez moyenne, les nouveaux appareils suivant le modèle P-47 B apparaissent comme extrêmement robustes et capables de presque toutes les manoeuvres. Au total, 14 versions différents du P-47 ont été construites, la dernière étant le modèle P-47 N, dont la production a débuté à la fin de l'année 1944.



Entre mars 1943 et août 1945, près de 546 000 missions opérationnelles ont été réalisées par des appareils P-47 et 11 874 avions ennemis ont été détruits.





Fiche technique du P-47 D Thunderbolt :



Pays utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Republic P-47 D Thunderbolt



Longueur : 11,02 m

Envergure : 12,42 m

Hauteur : 4,47 m

Poids à vide : 4510 kg

Vitesse maximale : 690 km/h

Rayon d'action : 3000 kilomètres avec réservoirs supplémentaires

Plafond : 12 500 m





Armement : huit mitrailleuses Browning de 12,7 mm et possibilité d'embarquer près de 1135 kg d'explosifs divers





Moteur : Pratt & Whitney R-2800-59 de 2535 chevaux





-Vickers Supermarine Spitfire Mk IX =















Historique de l'avion de chasse Spitifire :



Pendant la courte période de paix qui précède la Seconde Guerre mondiale, les ingénieurs militaires Britanniques mettent au point un avion de chasse moderne et puissament armé.



Le premier prototype de cet appareil est produit en 1938, et entre en service pendant la crise de Münich la même année. Au départ, des pilotes ont souffert de claustrophobie dans le cockpit réduit, et nombreux sont ceux qui préféraient voler sans le refermer.



C'est également l'un des premiers appareils à être doté de roues rétractables, et au départ, les essais furent ponctués d'accidents à l'atterrissage, les pilotes oubliant par habitude d'enclencher la mise en place des roues.



C'est ainsi qu'ont été formés les premiers pilotes destinés à voler aux commandes des Spitfire. 1160 appareils sont commandés en 1939 à l'entreprise Supermarine, 1000 autres à l'entreprise Nuffield.



Au fur et à mesure des années, de nombreuses versions du Spitfire sont construites, comme le Seafire. 55 escadrilles de Spitfire participent à l'invasion de la Normandie, du 5 au 7 juin 1944, en effectuant principalement des missions de bombardement au sol, l'ennemi ne disposant que d'une très faible quantité d'avions de chasse. Le général Rommel en personne est blessé le 17 juillet 1944 lors d'une attaque en rase-motte par un chasseur Spitfire.



Les Spitifire, auxquels avaient été rajouté des réservoires supplémentaires de 380 litres, ont également escorté des bombardiers lourds Alliés lors de raids aériens en Allemagne, appuyant au plus près leurs coéquipiers contre les chasseurs allemands.



Après la Seconde Guerre mondiale, de nouvelles versions ont encore été fabriquées, mais la production en Grande Bretagne a nettement ralentie, tandis que de nombreux appareils ont été exportés à l'étranger, notamment au Moyen-Orient, où des Spitfire ont servi jusqu'en 1951.





Fiche technique de l'avion de chasse Spitifire :



Pays utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Vickers Supermarine Spitfire Mk IX



Longueur : 9,46 m

Envergure : 11,22 m

Hauteur : 3,02 m

Masse : 4310 kg

Vitesse maximale : 650 km/h

Rayon d'action : 1550 kilomètres

Plafond : 11 300 m





Armement principal : deux canons de 20 mm

Armement secondaire : quatre mitrailleuses de 7,7 mm Browning, emplacements pour bombes jusqu'à 450 kg



Moteur : Rolls-Royce Merlin 63 de 1650 chevaux





-Hawker Hurricane Mk IIb =















Historique du Hawker Hurricane :



A partir de 1934, les ingénieurs militaires Britanniques travaillent sur un nouvel appareil connu sous le nom de "Furry". Ce nouveau chasseur apparaît rapidement comme un appareil efficace et il reçoit le soutien du Ministère Anglais de l'Armée de l'Air.



En 1935, le premier prototype est fabriqué et la production commence immédiatement après les essais concluants. En 1940, la Bataille d'Angleterre commence et le désormais surnommé "Hurricane" ("Ouragan") apparaît comme un excellent chasseur. De nombreux bombardiers allemands sont abattus par cet appareil, qui est également très résistant aux impacts causés par les batailles.



A partir de 1942, les ingénieurs militaires décident de mettre au point d'autres versions plus modernes du Hurricane, comme le modèle Hurricane Mk IV, car les performances du modèle initial étaient peu à peu dépassées par les nouveaux appareils comme le Spitifire.



14 533 avions de chasse Hawker Hurricane ont été fabriqués pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, et nombreux sont ceux qui ont participé aux opérations aériennes dans le cadre de la Bataille de Normandie, du 5 juin au 29 août 1944.





Fiche technique du Hawker Hurricane :



Pays utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Hawker Hurricane Mk IIb



Longueur : 9,85 m

Envergure : 12,19 m

Hauteur : 3,99 m

Poids à vide : 2558 kg

Vitesse maximale : 546 km/h

Rayon d'action : 756 kilomètres

Plafond : 10 973 m





Armement : douze mitrailleuses Browning de 7,7 mm, emplacements pour huit roquettes et possibilité d'embarquer deux bombes de 250 livres





Moteur : Rolls-Royce Merlin 20 de 1280 chevaux





-Hawker Tempest Mk V =















Historique du Hawker Tempest :



En 1940, l'armée de l'air britannique souhaite améliorer les performances de l'avion de chasse Typhoon, notamment en très haute altitude.



La principale modification réside dans le fait que cet appareil est doté d'ailes en forme d'élipse qui permettent d'atteindre la vitesse recherchée en altitude.



En novembre 1941, le premier modèle est fabriqué : il est rapidement appelé "Spitfire II", mais change de nom en août 1942 pour devenir le "Tempest". Ses caractéristiques restent cependant relativement identiques au Vickers Supermarine Spitfire.



La vitesse maximale sans WEP (War Emergency Power ou surpuissance de combat, injection methanol, ether et huile dans le cylindre et le carburateur) est entre 703 et 713 Km/h. Sa vitesse avec la WEP est de 735Km/h à 15000 pieds.



Il existe des inconnues au sujet de la puissance du moteur : il apparait en effet qu'en utilisation classique, le moteur atteigne les 2600 chevaux. Avec WEP, ce dernier obtient 400 chevaux de plus ce qui signifie 3000 chevaux.



Pendant l'invasion de Normandie qui commence à partir du 5 juin 1944, les avions de chasse Hawker Tempest ont été placés en réserve au profit de Spitfire dans les premiers jours, mais le 8 juin, les escadrilles en alerte ont été déployées au-dessus de la Normandie.



De nombreux Tempest ont participé à la lutte contre les fusées V-1. Les chasseurs anglais devaient les abattre avant qu'ils n'atteignent leur objectif.



Pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, les Tempest ont également été employés dans le cadre d'attaques au sol, et ce chasseur a excellé au cours de telles missions. De plus, il s'est avéré être un appareil très robuste et résistant aux impacts ennemis.



Quelques Hawker Tempest ont été déployés au Moyen-Orient après la Seconde Guerre mondiale, et ce jusqu'en 1951.





Fiche technique du Hawker Tempest :



Pays utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Hawker Tempest Mk V



Longueur : 10,30 m

Envergure : 12,50 m

Hauteur : 4,90 m

Poids à vide : 4196 kg

Vitesse maximale : 700 km/h

Rayon d'action : 2462 kilomètres

Plafond : 11 125 m





Armement : quatre canons de 20 mm Hispano, emplacements pour huit roquettes et possibilité d'embarquer deux bombes de 1000 livres





Moteur : Napier Sabre II de 2420 chevaux







-Hawker Typhoon "Tiffy" =











Historique du Hawker Typhoon :



En 1940, les ingénieurs militaires Anglais souhaitent élaborer une nouvelle version du Vickers Supermarine Spitfire, afin de doter les forces aériennes Britanniques d'un chasseur performant à basse altitude, à l'inverse du Hawker Tempest, qui lui doit exceller à haute altitude.



Armé de quatre canons de 20 mm, il est capable de transporter huit roquettes, très redoutées par les équipages de chars et autres engins blindés ennemis.



Conçu en parallèle avec le Hawker Tornado, leurs caractéristiques sont identiques mais la motorisation change d'un modèle à l'autre.



Le Typhoon est un excellent chasseur, et ses redoutables canons de 20 mm ne laissent aucune chance à leurs adversaires. 26 escadrilles de Hawker Typhoon ont été déployés pendant l'attaque du 6 juin 1944 en Normandie.



Durant la Bataille de Normandie, le Typhoon a effectué des raids terriblement meurtriers au sein des divisions blindées allemandes : plusieurs centaines de chars ennemis ont été réduits à l'état de cendre, offrant ainsi un soutien remarquable aux Alliés qui ne parvenaient jusqu'alors pas à repousser les blindés allemands avec leurs propres chars.



Le Typhoon apparaît clairement comme un chasseur d'attaque au sol hors pair, mais plutôt irrégulier en altitude, d'où sa réputation de "roquetteur".





Fiche technique du Hawker Typhoon :



Pays utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Hawker Typhoon "Tiffy"



Longueur : 9,73 m

Envergure : 12,67 m

Hauteur : 4,66 m

Poids à vide : 3992 kg

Vitesse maximale : 664 km/h

Rayon d'action : 821 kilomètres

Plafond : 10 730 m





Armement : quatre canons de 20 mm Hispano, emplacements pour huit roquettes et possibilité d'embarquer deux bombes de 227 kg





Moteur : Napier Sabre II de 24 cylindres en H de 2180 chevaux





-Focke Wulf Fw-190 A-8 =









Historique du Focke Wulf Fw-190 :



Alors que l'Allemagne nazie lance ses premières offensives militaires de la Seconde Guerre mondiale en Europe De l'ouest, les forces aériennes allemandes de la Luftwaffe souhaitent se doter d'un appareil au rôle multiple, offrant des caractéristiques égales voire supérieures au Messerschmidt Bf 109. C'est ainsi qu'au courant du printemps 1938, l'étude d'un nouveau chasseur débute.



Un an plus tard, au printemps 1939, le quatrième et dernier prototype est fabriqué. Celui-ci rencontre un vif succès auprès des spécialistes militaires allemands, qui décident de lancer la production de cet appareil, désormais appelé Focke Wulf Fw 190. Un sérieux problème de température trop élevée dans le cockpit sera rapidement résolu, mais déjà, le Fw 190 se présente comme l'un des meilleurs chasseurs de la Seconde Guerre mondiale.



Le Focke Wulf Fw 190 pouvait également être utilisé en tant que chasseur-bombardier, rôle dans lequel il excellait. Utilisé dans un premier temps sur le front de l'est contre les forces russes, le Fw 190 a également été envoyé en Europe à partir de 1943, et la centaine d'appareils basés à l'ouest ont été envoyé contre les escadrilles alliées pendant la Bataille de Normandie. Mais la lutte y fut très inégale du fait du surnombre des appareils anglos-américains.



Fiche technique du Focke Wulf Fw-190 :



Pays utilisateur : Allemagne

Dénomination : Focke Wulf FW-190 A-8



Longueur : 8,84 m

Envergure : 10,49 m

Hauteur : 3,96 m

Poids à vide : 3200 kg

Vitesse maximale : 656 km/h

Rayon d'action : 900 kilomètres

Plafond : 11 410 m





Armement : deux mitrailleuses MG 131 de 13 mm, quatre MG 151 de 20 mm, emplacement pour embarquer une bombe de 500 kg





Moteur : BMW 801 Dg 18 cylindres à 2 paliers en étoile de 1 700 chevaux (décollage) et 2 100 chevaux en altitude





-Messerschmitt Bf 109 G =











Historique du Messerschmitt Bf 109 G :



C'est au début des années 1930, peu avant la Seconde Guerre mondiale, que commence la production du chasseur allemand appelé Bf 109, fabriqué par la firme Bayerische Flugzeugwerke. Utilisés pendant la guerre civile d'Espagne, les premiers chasseurs Bf 109 sont chargés de remplacer le Heinkel He 51 vieillissant.



De nombreuses versions du Messerschmitt Bf 109 sont construites, améliorant ainsi au fur et à mesure des modèles les performances de cet appareil. Le modèle Bf 109 E participe à la Bataille d'Angleterre en 1940, période durant laquelle il doit escorter les bombardiers allemands au-dessus de la Grande-Bretagne. Mais bien trop lent par rapport au performant Spitfire britannique, un nouveau modèle apparait à la fin de l'année 1940, le Bf 109 F.



L'un des modèles les plus aboutis est le Bf 109 G. Très maniable et relativement rapide, il est fabriqué à partir de 1942. Bien que moins performant que le Focke Wulfe Fw 190, le Messerschmitt Bf 109 G reste l'un des appareils allemands les plus construits pendant la Seconde Guerre mondiale. La Tchécoslovaquie à fabriqué sous licence beaucoup de modèles de ce chasseur qui a également été réutilisé par l'Espagne jusqu'en 1958.





Fiche technique du Messerschmitt Bf 109 G :



Pays utilisateur : Allemagne

Dénomination : Messerschmidt Bf 109 G



Longueur : 8,84 m

Envergure : 9,90 m

Hauteur : 2,49 m

Masse : 3095 kg

Vitesse maximale : 653 km/h

Rayon d'action : 850 kilomètres

Plafond : 12 000 m





Armement principal : un canon de 20 mm MG 151

Armement secondaire : deux mitrailleuses de 7,19 mm



Moteur : Daimler-Benz 605A-1 de 1475 chevaux

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #12 on: May 21, 2009, 09:35:04 am »
Avions de transport :





-Douglas C-47 Dakota =











Historique du Douglas C-47 Dakota :



C'est en décembre 1935, en Caroline du Nord (USA), que le premier Douglas C-47 prend son envol. Connu également sous le nom de DC-3, cet appareil doit pourvoir aux besoins logistiques civils et militaires : 800 exemplaires ont été construits pour le marché aérien civil, tandis que 10 000 unités militaires ont été livrées, à partir de 1938.



Le DC-3 est dénommé C-47 par l'Armée de l'Air américaine et R-40 par le corps des Marines et l'US Navy. Son rôle est dans un premier temps essentiellement logistique : le "Dakota" transporte du matériel militaire divers, et il possède une capacité et une vitesse bien plus importantes que ses prédécesseurs. Mais le C-47 a également été utilisé comme transporteur de personnalités militaires, relai communications, avion d'entraînement et bien entendu comme avion parachuteur.



En effet, c'est à partir de 1942 que l'on peut voir la naissance des troupes aéroportées aux Etats-Unis, et le C-47, alors surnommé "Skytrain" (littéralement "Train du ciel") est sélectionné pour ses capacités hors-normes. Cet appareil va notamment participer aux opérations militaires en Sicile, lors de l'Opération Overlord en Normandie, et en Hollande pendant l'Opération Market Garden, mais également en Asie et au Pacifique.



Construit sous licence en Union Soviétique et au Japon, près de 11 000 exemplaires du C-47 ont été fabriqués entre 1935 et 1946. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Douglas C-47 vont rejoindre les compagnies aériennes civiles du monde entier, pouvant transporter jusqu'à 28 passagers.





Fiche technique du Douglas C-47 Dakota :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Douglas C-47 Skytrain



Longueur : 19,65 m

Envergure : 28,96 m

Hauteur : 5,16 m

Poids à vide : 7700 kg

Vitesse maximale : 370 km/h

Rayon d'action : 2175 kilomètres

Plafond : 7350 m





Transport : 28 passagers ou 4536 kg de fret



Equipage : 2 hommes (pilote et co-pilote)





Motorisation : deux moteurs Pratt & Whitney R-1830-92 à 14 cylindres en étoile de 1 200 chevaux chacun







-Junkers Ju 52 =













Historique du Junkers Ju 52 :



C'est en 1932, après une année d'essais, qu'entre en service le Junkers Ju 52 auprès de la Lufthansa, la compagnie aérienne civile allemande. Il s'agit d'un appareil robuste équipé de trois moteurs BMW, capable de transporter environ 18 passagers.



Très rapidement, l'Armée de l'Air allemande, la Luftwaffe, passe commande pour une série de Junkers Ju 52 version militaire. Les militaires souhaitent renforcer leur capacité de transport aérien, jusqu'alors très faible. Les différentes versions produites font du Ju 52 un bombardier, un transporteur ou encore un parachuteur.



Le Junkers Ju 52 voit son baptême du feu se réaliser en Espagne pendant la guerre civile, où il servit essentiellement de transport de troupe et de matériel.



Au début de la Seconde Guerre mondiale, environ 1000 appareils sont en service au sein de la Luftwaffe. En 1945, cinq fois plus ont été construits. Présent sur tous les fronts, dans toutes les situations, le Ju 52 a été l'avion "à tout faire" de l'Armée de l'Air allemande ; de nombreuses versions ont été produites, améliorant ou renforçant certaines caractéristiques du transporteur.



Après la Seconde Guerre mondiale, le Junkers Ju 52 est utilisé par de nombreuses compagnies aériennes civiles européennes, notamment en Allemagne et en France.





Fiche technique du Junkers Ju 52 :



Pays créateur/utilisateur : Allemagne

Dénomination : Junkers Ju 52



Longueur : 18,90 m

Envergure : 29,19 m

Hauteur : 4,52 m

Poids à vide : 6500 kg

Vitesse maximale : 295 km/h

Rayon d'action : 1290 kilomètres

Plafond : 5490 m



Armement : une mitrailleuse MG 131 de 13 mm, deux mitrailleuses MG 15 de 7,92 mm





Transport : 18 passagers ou 17 parachutistes équipés ou l'équivalent en fret



Equipage : 2 hommes (pilote et co-pilote)





Motorisation : trois moteurs BMW 132T à 9 cylindres en étoile de 830 chevaux chacun

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #13 on: May 21, 2009, 09:46:17 am »
Bombardiers :





-Boeing B-17 G Flying Fortress =











Historique du Boeing B-17 Flying Fortress :



Dans le but de remplacer le vieillissant bombardier américain Keystone, les ingénieurs militaires mettent au point un bombardier lourd quadrimoteur. Le premier prototype prend son envol en juillet 1935. La production commence quelques années plus tard, mais les manques de crédits sont si importants que seuls 30 appareils sont opérationnels en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale en Europe.



Quelques exemplaires ont été livrés à la Royal Air Force, et c'est sur le front européen que le B-17 a effectué son baptême du feu. Son formidable rayon d'action lui permettait de bombarder des objectifs éloignés, mais les chasseurs ne pouvaient l'escorter; faiblement armé, il était à la merci des avions de chasse ennemis.



Afin de palier à ce problème et à d'autres difficultées de navigation, différentes version du B-17 ont été fabriquées. Le modèle final, B-17 G, est dessiné en septembre 1943 : il est armé de 13 mitrailleuses : à l'arrière de l'appareil, à l'avant, sur les flancs, au-dessus et en-dessous. C'est ainsi que le bombardier reçoit son surnom de "Flying Fortress" : la Forteresse Volante.



Utilisés sur les fronts du Pacifique, en Europe et en Afrique-du-Nord, les B-17 participent à tous les raids majeurs de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux appareils participent à la Bataille de Normandie, au cours de l'été 1944. Différentes versions ont été fabriquées, notamment des modèles destinés aux patrouilles maritimes et à la lutte anti-soumarine.



A la fin de la guerre, près de 12 700 exemplaires du Boeing B-17 Flying Fortress ont été fabriqués. Il s'agit sans aucun doute de l'un des bombardiers les plus célèbres de toute la Seconde Guerre mondiale.







Fiche technique du Boeing B-17 Flying Fortress :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Boeing B-17 G Flying Fortress (Forteresse Volante)



Longueur : 22,80 m

Envergure : 31,80 m

Hauteur : 5,80 m

Poids à vide : 14 842 kg

Vitesse maximale : 483 km/h

Rayon d'action : 2980 kilomètres

Plafond : 10 670 m



Armement : treize mitrailleuses Browning de 12,7 mm





Transport : 7985 kg de bombes



Equipage : 10 hommes (un pilote et un co-pilote, un bombardier, un navigateur, un ingénieur de l'air, un operateur radio et quatre mitrailleurs)





Motorisation : quatre moteurs Wright GR-1820-97 avec 9 cylindres en étoile de 1 200 chevaux chacun





-Boeing B-24 J Liberator =











Historique du Boeing B-24 Liberator :



En 1939, alors que le bombardier Boeing B-17 entre en service dans l'US Air Force, les militaires américains souhaitent augmenter et renforcer leur parc de bombardiers stratégiques. Fin décembre 1939, le premier prototype, dénommé B-24, est présenté aux militaires américains.



Les caractéristiques du prototype font très bonne impression aux observateurs militaires qui décident de lancer la progression à plus grande échelle. Les premières livraisons s'effectuent en mars 1941 et à partir d'août 1942, la production s'élève à près de 200 nouveaux appareils chaque mois. Pas moins de 15 versions ont été mises au point, notamment des B-24 de lutte anti-soumarine, de transport cargo ou encore de patrouille maritime.



Déployé sur la plupart des fronts de la Seconde Guerre mondiale, le bombardier B-24 surnommé "Liberator" a participé à la plupart des raids majeurs de ce conflit, prennant notamment part aux bombardements de la Bataille de Normandie. 18 188 appareils ont été construits pendant la totalité de ce conflit mondiale. Fortement armé, près de 2 600 avions ennemis ont été abattus au cours des nombreuses opérations.





Fiche technique du Boeing B-24 Liberator :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Boeing B-24 J Liberator



Longueur : 20,47 m

Envergure : 33,52 m

Hauteur : 5,48 m

Poids à vide : 17 237 kg

Vitesse maximale : 483 km/h

Rayon d'action : 3380 kilomètres

Plafond : 8500 m



Armement : dix mitrailleuses Browning de 12,7 mm





Transport : 5 800 kg de bombes



Equipage : 10 hommes (un pilote et un co-pilote, un bombardier, un navigateur, un ingénieur de l'air, un operateur radio et quatre mitrailleurs)





Motorisation : quatre moteurs Pratt & Whitney R-1830-65 de 1 200 chevaux chacun





-North American B-25 J Mitchell =











Historique du B-25 Mitchell :



Au début de la Seconde Guerre mondiale, les ingénieurs militaires américains décident de doter l'US Air Force d'un nouveau bombardier léger.



C'est ainsi qu'en septembre 1939 qu'un appareil est dessiné puis son prototype fabriqué et quelques mois plus tard, au cours de l'année 1941, l'Armée de l'Air américaine reçoit les premiers bombardiers légers dénommés B-25 qui sont immédiatement équipés pour le service actif.



Docile et léger, le B-25, construit par l'entreprise North American, prend part au conflit de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de nombreuses missions telles que des bombardements stratégiques, des patrouilles maritimes ou la lutte anti-soumarine.



Le B-25 Mitchell est immortalisé lorsque le lieutenant-colonel américain James Doolittle lance le 18 avril 1942 un raid de représailles après l'attaque de Pearl Harbor en bombardant la ville de Tokyo avec 16 appareils B-25.



Plus de 9 800 bombardiers moyens B-25 Mitchell ont été construits pendant toute la Seconde Guerre mondiale.





Fiche technique du B-25 Mitchell :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : North American B-25 J Mitchell



Longueur : 15,54 m

Envergure : 20,60 m

Hauteur : 4,80 m

Poids à vide : 9571 kg

Vitesse maximale : 443 km/h

Rayon d'action : 2050 kilomètres

Plafond : 7620 m



Armement : treize mitrailleuses Browning de 12,7 mm





Transport : 1815 kg de bombes



Equipage : 6 hommes (un pilote et un co-pilote, un bombardier, un navigateur, un ingénieur de l'air, un operateur radio)





Motorisation : deux moteurs Wright R2600-13 de 1 850 chevaux chacun





-Glen Martin B-26 B Marauder =











Historique du Glen Martin B-26 Marauder :



C'est quelques mois avant la Seconde Guerre mondiale que l'US Air Force souhaite doter son parc de bombardiers stratégiques d'un nouvel appareil de masse moyenne, bimoteur. L'étude d'un tel avion débute immédiatement et une fois le prototype validé, le bombardier dénommé B-26 entre en service en 1939.



Déployé le 8 décembre 1941, au lendemain de l'attaque japonaise sur la base américaine de Pearl Harbor, le B-26 est engagé sur la plupart des fronts de la Seconde Guerre mondiale et principalement en Europe. Il est alors surnommé "the Widow Maker" : le faiseur de veuves, du fait de son extraordinaire efficacité lors des bombardements.



Cet appareil, rapide et maniable, frappe vite et bien : très souvent, lors des attaques menées par des B-26 Marauder, les batteries de défense anti-aérienne n'ont pas le temps de réagir. Ainsi, ce bombardier est l'appareil allié qui a été le moins abattu de toute la Seconde Guerre mondiale.



5 157 exemplaires de B-26 ont été au total construits. De nombreuses versions du B-26 Marauder ont été fabriquées entre 1941 et 1945, à savoir des modèles de lutte anti-soumarine (dans le cadre de ces missions, les B-26 étaient équipés de torpilles, fait unique dans l'histoire des bombardiers américains de cette période), de patrouille maritime ou encore de renseignement météorologique.





Fiche technique du Glen Martin B-26 Marauder :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Glen Martin B-26 B Marauder



Longueur : 17,75 m

Envergure : 19,81 m

Hauteur : 6,05 m

Poids à vide : 12 000 kg

Vitesse maximale : 510 km/h

Rayon d'action : 1850 kilomètres

Plafond : 7200 m



Armement : six mitrailleuses Browning de 12,7 mm





Transport : 1500 kg de bombes



Equipage : 7 hommes (un pilote et un co-pilote, un bombardier, un navigateur, un ingénieur de l'air, un operateur radio, un mitrailleur)





Motorisation : deux moteurs Pratt & Whitney R-2800-43 en étoile de 1 920 chevaux chacun





-Avro Lancaster Mk I =











Historique du bombardier Avro Lancaster :



C'est en 1940 que Winston Churchill lance une importante commande auprès de constructeurs, afin de doter la Grande-Bretagne de moyens importants en matières bombardiers. Le Lancaster voit le jour à ce moment.



Très résistant et capable de décoller malgré une masse importante, le bombardier lourd Lancaster apparait comme l'appareil le plus performant de la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est pourquoi 64 % des bombes britanniques larguées sur des objectifs ennemis l'ont été à partir de Lancaster.



Des bombardiers Lancaster ont également été construits sous licence aux Etats-Unis et au Canada. Armé de 8 mitrailleuses afin d'assurer au minimum son autodéfense, le Lancaster a effectué pendant toute la Seconde Guerre mondiale un total de 156 000 missions. 608 612 tonnes de bombes ont été larguées et sur les 7377 exemplaires construits, près de la moitié ont été détruits en action : 55 000 membres d'équipage ont perdu la vie.





Fiche technique du bombardier Avro Lancaster :



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Avro Lancaster Mk I



Longueur : 21,10 m

Envergure : 31,10 m

Hauteur : 5,97 m

Poids à vide : 16 705 kg

Vitesse maximale : 462 km/h

Rayon d'action : 2670 kilomètres

Plafond : 7500 m



Armement : huit mitrailleuses Browning 7,7 mm





Transport : 6350 kg de bombes





Motorisation : quatre moteurs Rolls-Royce Merlin XX en ligne de 1 460 chevaux chacun





-De Havilland Mosquito B.IV Series II =













De Havilland Mosquito history



In 1940, Winston Churchill wanted to equip Britain with new bombers. The Mosquito was born at that time: in March 1940, the first copies were manufactered.



The first mission of the Mosquito was a reconnaissance operation over France, on September 20, 1941. The De Havilland Mosquito was then mainly used to attack ground targets. Nearly 27 different models were manufactured.



Mosquito light bombers were used on D-Day, June 6, 1944, but also throughout the duration of the Battle of Normandy. Some were built under license in Australia and Canada, but all were withdrawn from active service before 1960.





De Havilland Mosquito sheet



Country creator/user: Great Britain

Name: De Havilland Mosquito B.IV Series II



Lenght: 12,43 m

Wingspan: 16,51 m

Height: 4,65 m

Curb weight : 5,940 kg

Maximum speed: 612 km/h

Range: 2,000 kilometers

Ceiling: 9,500 m





Transport : 907 kg of bombs





Engine: two Rolls-Royce Merlin 21 in line of 1,230 hp each





-Handley Page Halifax Mk III =











Historique du bombardier Halifax Mk III :



Entré en service au début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le bombardier britannique Halifax est un puissant appareil quadrimoteur dont le rayon d'action s'élève à plus de 2000 kilomètres.



C'est en 1940 que le premier bombardier Halifax prend son envol et c'est un an plus tard, dans la nuit du 11 au 12 mars 1941, qu'il participe à sa premier raid tactique, à savoir l'attaque de la ville du Havre, en France.



Différentes version du bombardier Handley Page Halifax ont été construites, notamment des modèles de reconnaissance météorologique, de lutte anti-soumarine, et de parachuteur. Des améliorations ont été apportées au Halifax et c'est en février 1944 que la production du modèle Mk III commence. Elle ne se terminera qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.



Au total, 75 532 missions (la plupart de nuit) ont été effectuées à partir de ce bombardier lourd et près de 227 000 tonnes de bombes ont été larguées.





Fiche technique du bombardier Halifax Mk III :



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Handley Page Halifax Mk III



Longueur : 21,82 m

Envergure : 31,75 m

Hauteur : 6,33 m

Poids à vide : 17 345 kg

Vitesse maximale : 454 km/h

Rayon d'action : 2030 kilomètres

Plafond : 7315 m



Armement : neuf mitrailleuses Browning 7,7 mm





Transport : 5900 kg de bombes





Motorisation : quatre moteurs Bristol Hercules XVI de 1615 chevaux chacun





-Junkers Ju 87 "Stuka" =









Junkers Ju 87 "Stuka" history



The Stuka (initial of Sturtzkampfflugzeug, which means "dive bomber" in German) is one of the most famous German World War II bombers. More than 5,700 Stuka aircrafts have been built.



In 1935 the first Ju 87 model manufactured by Junkers took off. This lightweight ground attack bomber appeared immediately as an excellent aircraft, especially since it was heavily armed. Tested during the Spanish Civil War, the Stuka took part in 1940 in the Battle of Britain, during which it was very vulnerable if it was not escorted by fighters.



Used in 1942 on the eastern front, where it made anti-tanks bombing missions, the Junkers Ju 87 took part specifically to small offensive during the Battle of Normandy during the 1944 summer.



The Stuka was equipped with a siren that sounded when the aircraft stole to its target. The bomber was also a psychological weapon for both military and civilian populations.





Junkers Ju 87 "Stuka" sheet



Country creator/user: Germany

Name: Junkers Ju 87



Lenght: 11,13 m

Wingspan: 13,80 m

Height: 4,24 m

Curb weight : 2,762 kg

Maximum speed: 410 km/h

Range: 600 kilometers

Ceiling: 8,000 m





Armament: two 7,92 mm MG 17 machine guns, two 7,92 mm MG 81Z machine guns and place for 1,800 kg of bombs





Engine: Junkers Jumo 211J-1, 12-V-cylinder of 1,410 hp

2eRCP|Vazeille

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Armographie de la Bataille de Normandie
« Reply #14 on: May 21, 2009, 09:49:26 am »
Planeurs :





-Planeur Waco CG-4A "Hadrian" =









Historique du planeur Waco "Hadrian" :



C'est dans le cadre de préparations d'invasions aéroportées que les planeurs ont été imaginés. Capables de transporter une trentaine de soldats équipés ou du matériel léger comme des Jeep ou des canons courts.



Mis au point au début de la Seconde Guerre mondiale, le planeur Waco est un appareil construit en bois et en métal de moins de 2000 kg par la firme américaine Waco Aircraft Company située à Troy dans l'Ohio.



Tracté par des bombardiers ou des avions de transport de type Douglas C-47, le planeur Waco devait rompre sa remorque une fois à proximité de la piste d'atterissage. Pendant quelques minutes, il planait sans bruit dans le ciel avant d'atterrir au plus proche de l'objectif. Une fois au sol, l'équipement léger de type canon tracté ou véhicule de commandement sortait par le nez de l'appareil qui était soulevé, tandis que les soldats quittaient le planeur par des portes situées sur les flanc de l'appareil. Inutilisables une fois au sol car souvent en partie endommagés, les Waco étaient généralement détruits.



Le Waco pouvait transporter 13 soldats en armes, en plus du pilote et du copilote. Utilisés pour la première fois lors de l'invasion de la Sicile en juillet 1943, de nombreux planeurs Waco ont également été employés en Normandie au cours de l'Opération Overlord, le 6 juin 1944, à l'ouest des plages de Débarquement. La casse fut à ce moment très importante et les morts très nombreux.





Fiche technique du planeur Waco "Hadrian" :



Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis d'Amérique

Dénomination : Waco CG-4A "Hadrian"



Longueur : 14,88 m

Envergure : 18,95 m

Hauteur : 3,84 m

Poids à vide : 1814 kg

Vitesse maximale : 290 km/h





Transport : 13 soldats équipés



Equipage : 2 hommes (pilote et co-pilote)







-Planeur Airspeed A.S. 51 Horsa =











Historique du planeur Horsa :



C'est dans le cadre de préparations d'invasions aéroportées que les planeurs ont été imaginés. Capables de transporter une trentaine de soldats équipés ou du matériel léger comme des Jeep ou des canons courts.



Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques mettent au point un planeur capable de transporter 25 soldats en armes en plus du pilote et du copilote. Le prototype prend son envol le 12 septembre 1941 et la production commence quelques mois plus tard.



Tractés par des bombardiers ou des avions de transport, les planeurs Horsa ont été pour la première fois utilisé en Norvège. Plus tard, en juillet 1943, ils prennent part à l'invasion de la Sicile aux côtés des modèles Waco américains.



Trois versions différentes ont été construites (Airspeed AS 51, Airspeed Mk I, Airspeed Mk II) au cours de la Seconde Guerre mondiale, et de nombreux appareils ont été utilisés au cours des opérations aéroportées britanniques de l'Opération Overlord, le 6 juin 1944, à l'est des plages de débarquement, notamment dans le cadre de l'assaut du pont de Bénouville, le célèbre Pegasus Bridge, par les hommes du Major Howard.





Fiche technique du planeur Horsa :



Pays créateur/utilisateur : Grande-Bretagne

Dénomination : Airspeed AS 51 Horsa



Longueur : 20,40 m

Envergure : 26,80 m

Hauteur : 5,94 m

Poids à vide : 3797 kg

Vitesse maximale : 290 km/h





Transport : 25 soldats équipés



Equipage : 2 hommes (pilote et co-pilote)