Second Maître Bernard au rapport
Bonsoir Commandant, Major,
:!: moi j'ai fait partie de ceux qui ont plaidé pour la mise en place binômes et je reste convaincu de leur utilité.
- Quand ils sont présents, ils permettent des mises en place rapides et des progressions nettes (souvenez-vous des 30 minutes pour mettre en place les soldats en mode défensifs du temps de notre ex-commandant !!);
- Quand ils sont absents, il suffit à l'officier de reconstituer des binômes provisoires en fonction des hommes présents;
A l'instruction, je me sers des binômes pour obliger les hommes à communiquer entre eux et à s'entendre pour la couverture. Bien évidemment, parmi les anciens, des soldats n'ont pas encore mesuré l'intérêt de fonctionner en binôme. Mais moi je le vois bien.
Seulement, Commandant, je crois que vous ne voyez le binôme que comme une contrainte alors que cela devrait offrir plus de souplesse pour le commandement. Je veux dire : Un binome, une direction, un ordre, un objectif et go !!
Moi je n'ai absolument rien contre les escouades car elles peuvent aider à structurer des binômes à l'intérieur d'un groupe .. mais à condition de leur donner une mission spécifique et je crois qu'un commando c'est simple : Groupe soutien, groupe assaut.
A l'intérieur de ces groupes : des binômes fusiliers, officiers, médecins ...
Là ok
D'autant que là, chaque groupe a sa formation et ses objectifs spécifiques
Donc, il est possible de marier les groupes et les binômes !
En revanche, je ne vois pas à quoi sert une escouade fusiliers ?? les unités d'infanterie en 1944 sont toujours panachées avec un pistolet mitrailleur, un fusil mitrailleur, des fusils, un infirmier ...
Je veux dire que si vous décidez de creer des escouades, soit elles sont coordonnées (soutien + assaut) ou indépendantes (panachées).
Enfin voilà mon analyse.
Respectueusement,