Author Topic: Mon casque de la 2DB  (Read 910 times)

Richemont.

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Mon casque de la 2DB
« on: January 27, 2012, 11:12:08 pm »






Son origine remonte à la colonne Leclerc des FFL qui prit l'oasis de Koufra le 1er mars 1941 durant la guerre du désert. Le lendemain, est prononcé le serment de Koufra que le général Leclerc remplit point par point.

L'année suivante, en 1942, la colonne Leclerc effectue une série de raids en direction du Fezzan (en Libye ). En 1943, le Fezzan est conquis et la colonne Leclerc fait sa jonction avec la 8e armée britannique qu'elle accompagne dans la campagne de Tunisie en s'illustrant notamment à Ksar-Rhilane.

Naissance de la 2e DB.

Le 15 mai 1943, cette force est transformée en 2e division française libre à Sabratha en Libye et le 24 août 1943, elle est renommée 2e division blindée à Témara (Protectorat français du Maroc).

Ses effectifs viennent en partie des Forces françaises libres mais principalement de l'armée d'Afrique. Cette fusion dans une seule division, d'unités provenant de ces deux armées, est un cas unique.

Cette division qui doit transiter par la Grande-Bretagne, est, selon les exigences des Américains et des Britanniques, « blanchie » lors de sa formation durant l'été 1943 et ne compte plus de soldats noirs. Selon plusieurs historiens, tels Christine Levisse-Touzé et Olivier Forcade, les Nord-Africains quant à eux, au nombre de 3 600 (dont probablement moins de la moitié sont maghrébins), représentent environ 25% de ses effectifs. 500 volontaires étrangers principalement espagnols rejoignent aussi ses rangs.

Rééquipée de matériel américain, elle s'embarque en avril-mai 1944 pour le Royaume-Uni.

Bataille de Normandie.

À partir du 1er août 1944, elle débarque à Utah Beach, en étant rattachée à la IIIe armée américaine du général George Patton qui accueille le général Leclerc dès son arrivée.

La division française est associée à la 5e division blindée et à la 79e division d'infanterie américaines pour former le 15e corps d'armée commandé par le général Haislip. Après son regroupement à La Haye-du-Puits (Manche), la division reçoit l'ordre d'avancer plein sud sur les routes du Cotentin, puis vers Le Mans, dans l'opération Cobra. Un peloton du Groupement Tactique Langlade voit brièvement le feu à Mortain lors de l'offensive allemande du 7 août[3], mais l'unité est cependant relevée rapidement de cette mission. En effet, profitant de l'avantage du "goulot" d'Avranches, Leclerc lance sa division vers Vitré et Château-Gontier, puis vers Le Mans.

La 2e division blindée dans la Sarthe.

Du Mans, l'attaque du XVe corps d'armée américain du général Haislip en direction d'Alençon est prévue pour le 10 août à 7 heures. Pour ce faire, la manœuvre nécessite de faire pivoter au Mans toute la 5e division blindée américaine plein nord, avec pour axe de progression Savigné-l'Évêque, Bonnétable, Marolles-les-Braults, Mamers, puis la forêt de Perseigne. La 2e division blindée du général Leclerc reçoit la mission de mener la même offensive sur la gauche de la 5e division blindée, dans l'axe Le Mans-Alençon.

La ville du Mans est libérée par les troupes américaines le 8 août. La 2e division blindée contourne la ville par l'ouest et le nord, (voir La Chapelle-Saint-Aubin). De Sablé-sur-Sarthe, elle remonte vers Loué. Les Allemands mettent en place une ligne de défense sur l'axe Saint-Marceau à Bonnétable, avec les troupes de la 9e Panzerdivision, arrivée de Nîmes peu de temps auparavant. Se joignent à ce dispositif les débris de la 308e division blindée et de la 130e Panzer Lehr, principalement destinés à ralentir la progression des Alliés par des embuscades antichars.

Fer de lance en Normandie.

Le général Leclerc n'a alors de cesse de se porter à l'avant du dispositif du XVe corps. Après la Sarthe, la division Leclerc est à la pointe du dispositif américain, réalisant un mouvement d'encerclement. Rapidement, les troupes du XVe corps US se portent vers le nord, et c'est la 2e DB qui libère Alençon le 12 août 1944, si rapidement que les Allemands en sont décontenancés. Le général Patton, commandant la IIIe armée, ne tarit pas d'éloges au sujet du général Leclerc qui appliquait les principes de l'attaque à outrance depuis que les Français étaient entrés en Normandie.

Aussi les Américains font-ils de la 2e DB le fer de lance de leur attaque vers Argentan pour fermer la poche de Falaise. Or, après de terribles combats dans le secteur de la Forêt d'Écouves, les troupes françaises se dispersent et débordent de leur secteur au sud d'Argentan, à tel point qu'ils ralentissent la progression de la 5e Division Blindée américaine à Sées. Les américains, lancés vers Argentan, sont quelque peu retardés, et Leclerc se fait réprimander par le général américain commandant la 5e DB américaine car il n'a pas respecté les ordres, retardant peut-être la fermeture de la poche de Falaise-Argentan. Les Français de Leclerc, ayant libéré Carrouges et Ecouché le 13 août, lancent une unité de reconnaissance au centre d'Argentan, mais cette unité est chassée par des blindés allemands lors d'une contre-attaque.

Il est clair que les Allemands vont défendre la ville avec acharnement. Leclerc, qui occupe un temps les hauteurs sud de la cité normande, demande alors l'autorisation d'envoyer le gros de ses troupes vers Paris pour libérer la capitale. Le haut-commandement américain et notamment Eisenhower doit trancher.

Libération de Paris.

Suivant l'ordre reçu de leur chaîne de commandement, les unités de combat américaines s'arrêtent quelque temps devant Argentan afin de pousser la 2e DB vers l'avant en prévision de la libération de Paris. Le haut-commandement finit par insister : Paris doit être libéré par des Français. Les Américains permettent ainsi aux combattants de la 2e DB de se distinguer en devenant la première unité alliée à entrer dans Paris, les 24 et 25 août 1944 et de recevoir la reddition de Dietrich von Choltitz.

Libération de Strasbourg.

Le 23 novembre 1944, Strasbourg est libérée. Lorsque le lieutenant-colonel Rouvillois entre dans Strasbourg, il lance la célèbre phrase codée « Tissu est dans iode » pour signaler sa réussite dans la prise de la capitale alsacienne.

Le nid d'aigle de Hitler.

Le 4 mai 1945, un détachement de la 2e DB arrive à Berchtesgaden. Elle investit le Berghof quelques heures après les parachutistes de la 101e division aéroportée américaine.

Pertes.

L'unité compte 1 687 tués dont 108 officiers, 3 300 blessés et 58 tanks légers et moyens perdus tandis qu'elle cause aux forces de l'Axe la perte de 4 500 soldats tués, 8 800 prisonniers et 118 tanks lourds et moyens détruits.

Une autre source indique 1 224 tués et 5 257 blessés.

Après guerre.

La 2e DB est dissoute le 31 mars 1946 avant de renaître plus tard.

Dans le cadre de la refondation de l'armée de terre supprimant le niveau divisionnaire, la 2e division blindée a été renommée 2e brigade blindée.

Renault

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Re : Mon casque de la 2DB
« Reply #1 on: January 28, 2012, 03:42:24 pm »
ça doit être assez rare comme casque !


Vraiment bien !

Avec le drapeau napoléonien sur le coté  8)